Le terme "catholique" signifie universel et prend la signification de confession. La réforme catholique au XVIe siècle est en partie due à la réforme protestante, mais pas uniquement. C'est une réforme interne. On privilégie le terme de réforme catholique, plutôt que contre-réforme. C'est dans une large mesure une réponse et elle est tardive.
Il faut attendre 25 ans, en 1545, avec l'ouverture du Concile de Trente (1545-1563. C'est un concile œcuménique, sur le plan du dogme et de la discipline. Le monde catholique commençait à se réformer bien avant le Concile de Trente, mais avec différents contrastes dans l'application. Cette réforme présente un effort interne au sein de l'Eglise catholique.
L'Eglise est confrontée à plusieurs problèmes, l'hérésie, le valdéisme, une hérésie vaudoise, appelée également « les pauvres de Lyon ». Ils disparaissent en partie, car l'Eglise vaudoise décide d'intégrer l'Eglise de Rome. La sorcellerie est également présente en Dauphiné.
[...] Un débat au XIXe siècle, entre les historiens catholiques et les historiens protestants. Pour les protestants, le Concile a durci les positions catholiques et entériné le schisme religieux. Ce concile a institutionnalisé cette rupture et sa doctrine. Pour les catholiques, le concile a insufflé une âme à la restauration religieuse, une véritable civilisation catholique est née (architecture, musique, Aujourd'hui, les historiens laïques sont toujours divisés. Pour Ch. Hermann, le renouveau catholique est dû aux monarques catholiques. Ils ont eu la responsabilité de la réforme. [...]
[...] Mais ces vérités sont très loin d'être celles qui s'élaborent dans les cercles réformateurs de l'Eglise. II A l'origine de la réforme catholique Pour Marc Venard, on peut parler de deux réformes catholiques. La première, la réforme gallicane et la deuxième, à la fin du Concile de Trente, une nouvelle réforme véritablement universelle, la réforme catholique à partir de 1560. Au VIe siècle a eu lieu le concile de Braga. Cette réforme n'est pas une inspiration de la renaissance. Reprise par le Concile de Latran, en 1215. L'Eglise n'a cessé de rappeler ces nécessités. [...]
[...] On réaffirme la valeur des vœux monastiques. On se préoccupe surtout de la clôture pour les femmes, une clôture stricte, empêcher les gens d'entrer. Le décret qui porte sur le mariage, décret de Tametsi, des mesures pour que le mariage chrétien soit valide et pour ainsi mettre fin aux mariages secrets, clandestins. On oblige la présence d'un curé et de témoins. On proscrit aussi la consanguinité entre les époux. C La mise en application du Concile Le vote unanime au court de la dernière cession du Concile rend valide l'ensemble des décrets. [...]
[...] L'autel principal est mis en valeur, on en éloigne les autels secondaires. Dès le début du XVIe siècle (1506-1508) apparaît un objet liturgique nouveau, le tabernacle, un coffre en bois fermant à clé, conservant les hosties consacrées. Augmentation des croix processionnelles (grande croix). Un vrai travail disciplinaire est accompli envers le clergé. On trouve encore des prêtres concubinaires. Il reste le problème de la formation des prêtres, il n'y a pas de formation spécifique. A la fin du XVe siècle, on assiste à l'essor des confréries, qui sont soit des confréries traditionnelles, par exemple celles du Saint-Esprit, celles du Rosaire, et les confréries dédiées aux saints sacrements. [...]
[...] Incarné en Rouergue (Rodez) par François d'Estaing. La réforme catholique en Dauphiné repose sur deux piliers. Le premier, les statuts synodaux, une législation qui s'efforce de moderniser la vie religieuse. Promulgués en 1495, puis adopté par le diocèse d'Embrun. On y trouve des extraits de traités spirituels, des passages entiers de Jean Gerson, tirés de l'œuvre le directoire des mourants. On y trouve également une réflexion sur le sens des sacrements. Il ne faut pas célébrer les sacrements comme un mécanisme, mais comme une réflexion spirituelle. [...]
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