Réformes amorcées lors du directoire, réformes financières, Angleterre, France, contribution mobilière, droits de douane extérieurs, contributions patriotiques, réformes économiques du directoire, décret d'Allarde, état, politique du directoire
Bien que si l'on devait établir le bilan politique du directoire, il serait sans doute instable et mitigé, il serait néanmoins faux d'affirmer que tout était néfaste lors de cette période révolutionnaire, car il y a eu également des réformes utiles. En 1796, les assignats (monnaie émise sous la Révolution) sont remplacés, mais cela se solde par un échec. On assiste à une augmentation des prix et de la mortalité. Plusieurs crises se succèdent : crise sociale, brigandage, fossé entre les ventres dorés (possédants) et les ventres creux (ouvriers, fonctionnaires).
[...] Cet impôt était progressif et frappait les richesses acquises trop vite. Il devait être mis en place par des juges inquisiteurs. Ce système n'a pas été appliqué, car le système a été balayé par Napoléon. C'est la première fois que l'on voit apparaître la notion d'impôt progressif, et est l'ancêtre de ce qui est devenu à partir des années 1980 l'ISF. Le succès du coup d'État de Napoléon peut s'expliquer par le lien entre ce projet et celui de renversement du régime financé par les banquiers et les fournisseurs d'armes, car ils se sentaient mis en cause par ces mesures. [...]
[...] Le directoire a souffert d'un manque de rigueur politique, de lassitude et d'un manque de confiance de la population. Le directoire ne pouvait pas trouver d'équilibre politique (ils étaient membres de la terreur et veulent renier leur passé jacobin). Des royalistes et des jacobins se dressent en s'enfermant dans la violence. À la place de cette impasse, la France cherche un homme qui pourrait consolider les acquis de la Révolution tout en imposant l'ordre. C'est vers l'armée que se tourne le directoire. Napoléon Bonaparte renverse le directoire par le coup d'État du XVIII brumaire en 1799. [...]
[...] On assiste à une augmentation des prix et de la mortalité. Plusieurs crises se succèdent : crise sociale, brigandage, fossé entre les ventres dorés (possédants) et les ventres creux (ouvriers, fonctionnaires). Babeuf s'appuie sur cela pour élaborer son projet communiste. En septembre 1797, le directoire prononce la banqueroute des 2/3. La dette publique ne sera payée qu'à hauteur d'un tiers (tiers consolidé). Le remboursement se fera par des bons au porteur qui va vite perdre de leur valeur ( de leur valeur initiale après trois ans). [...]
[...] Ce système fiscal a été assez défectueux : la perception des impôts se fait difficilement. Ils sont inégalement répartis. En 1798, le directoire crée une administration composée de jurys d'équité (les plus riches contribuables). En outre, le directoire a maintenu les droits de douane extérieurs. Il a maintenu les droits d'enregistrement des actes (droits de timbre) qui permettent d'imposer tous les supports papier (affiches, journaux, permis, actes officiels, tissus). Ils devaient permettre de renflouer les caisses de l'État, mais ont été insuffisants. [...]
[...] Pourtant, de riches familles pourraient investir dans l'industrie. Elle est en retard, car l'Angleterre a fait d'importantes découvertes (machine à vapeur Watt 1769, métallurgie, textile). Les Anglais défendent leurs secrets de fabrication et n'exportent pas leurs machines. Les premières grandes entreprises sont soutenues par le directoire : forges du Creusot et filatures de Normandie. Le niveau de la production industrielle est faible. Les initiatives industrielles sont isolées (manque de banques et de sociétés de financement). La politique sociale est rigoureuse : grèves, chômage (à Paris, 80 000 chômeurs). [...]
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