Réforme religieuse, Europe, France, chrétienté, Religion, réforme protestante, Allemagne, Martin Luther, théologie, pape, Suisse, Zwingli, Angleterre, anglicanisme, Jean Calvin, calvinisme, affaire des placards
Les chrétiens recherchent la paix et le contact de Dieu après la mort. Il faut alors absolument trouver des moyens pour cela. Les autorités religieuses acceptent l'idée que ces prières puissent être faites pour vous, et que ceux qui les font remettent un document, l'indulgence. À certains moments, dans les monastères, lors de prédications ou de la venue d'un grand personnage, il peut être autorisé de donner (ou vendre) les indulgences. Les croyants cherchent des moyens de leur éviter l'enfer et d'avoir le mieux (le paradis).
[...] Suisse (Zwingli), Angleterre (anglicanisme) Le curé Éric Zwingli, contemporain assez précisément (né en 1484) évolue à Zurich et va, dès les années 1518, avancer un certain nombre de critiques. On parle de la réforme zwinglienne, qui suit les recommandations de Zwingli. De nombreuses villes vont chasser les évêques, les curés, les moines et chercher simplement un réformateur, qui soit un guide (le pasteur). Les villes hésitent entre luthéranisme, zwinglisme et bientôt calvinisme. A Strasbourg, dans les années 1520 (ville indépendante du Saint Empire Romain Germanique, de langue allemande) se trouve un foyer humaniste important. [...]
[...] Calvin fonde l'Académie à Genève, pour préparer des « ministres de la Parole de Dieu » (responsables d'expliquer ce que Dieu et son fils demandent). D'abord, la réforme à Genève est une réforme très impressionnante. On a la surveillance totale d'une cité théocratique, avec un Gouvernement religieux (surveillance des faits et gestes de tout à chacun). La diffusion en France est déjà tout simplement celle des protestants genevois qui passent en France. On a un ensemble de petits groupes qui se forment autour de gens qui se sont procurés des Bibles et textes de Calvin à Genève et qui les étudient. [...]
[...] Ces pré-reformés vont avoir une influence très grande. En 1512, Jacques Lefèvre d'Etaples, théologien et humaniste français, est quelqu'un qui traduit les épitres (les textes) de Saint Paul en français, qui sont une pièce importante du Nouveau Testament. Cela lance le mouvement en France (qu'on a vu en Allemagne) qui consiste à demander l'accès à tous de la Bible. Une traduction est faite en 1524 par Lefèvre d'Etaples, et accessible à ceux qui savent lire à 10% de la population). [...]
[...] Luther réitère ses principes, mais est sauvé (à la différence d'autres qui avaient pu être jugés et exécutés) car protégé par un puissant prince qu'il a réussi à convaincre, le Prince électeur de Saxe (prince régnant). Il se réfugie, protégé, dans le château de Warburg et va alors entreprendre la traduction du Nouveau Testament en allemand (quelque chose d'important). Luther a donc rompu avec l'Eglise Romaine et ne reconnait comme seule autorité que l'écriture sainte (la Bible). Luther est en correspondance avec d'autres théologiens critiques parmi lesquelles Philippe Melanchthon (rédaction de la Confession d'Augsbourg en 1530 pour proposer un contre-modèle de l'Eglise). [...]
[...] S'ils ne se rétractent pas, ils sont condamnés et peuvent être exécutés. L'Édit (et d'autres qui le renforcent) permet aux tribunaux (présidiaux dans les grandes villes, et parlements dans les provinces) de condamner à mort les hérétiques. Le Roi veut extirper de son Royaume tous les protestants, et réussit cela assez imparfaitement, car au fur et à mesure de la répression contre les hérétiques protestants, ceux-ci voient cela comme confirmation qu'ils ont raison (condamnations qui font d'eux des martyrs). Ils se voient comme les premiers chrétiens que les romains persécutaient. [...]
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