François Premier fut longtemps tolérant vis-à-vis de la réforme, il règne de 1515 à 1547, il subit en revanche les pressions du groupe de Meaux (avec Lefèvre d'Etaples et Briçonnet), qui se réunissent à Meaux, lisent les écritures, dans les années 20 et ont leur propre idée de réforme pendant que l'Eglise luthérienne se forme. Il y a encore l'idée que l'on peut réformer l'Eglise sans rompre avec la tradition, ces derniers veulent la réformer de l'intérieur.
Ce mouvement est condamné par la Sorbonne et le Parlement de Paris en 1525 en profitant de l'absence de François Ier. On est en plein dans le conflit entre Habsbourg et Valois, en plein dans les guerres européennes d'Italie, François premier est prisonnier à Madrid, le Parlement de Paris prend le pouvoir en attendant. Les membres du groupe de Meaux se réfugient à Navarre. Il y a toujours l'espoir d'avoir la protection de la monarchie.
Évidemment, les choses ne sont pas si simples, l'évènement qui fait débuter les répressions est l'affaire des placards en octobre 1534, dans plusieurs villes : Paris, Ambroise, Orléans, on trouve des affiches contre la messe, contre les catholiques qui « idolâtrent un Dieu de pâte » (hostie), les auteurs sont sûrement des extrémistes, comme Antoine Marcourt, c'est le pasteur de Neufchâtel en Suisse, proche des Zwinglien.
[...] La monarchie considère Condé comme un rebelle, la monarchie ne peut accepter ce contre-pouvoir protestant. Plusieurs villes sont conquises et passent à la réforme, dans le sud-est, en Normandie, le conflit prend une dimension internationale, car Elisabeth d'Angleterre aide les protestants, et Philippe II d'Espagne les catholiques. Puisque les protestants sont moins forts militairement ils doivent accepter en mars 1563 l'édit d'Amboise, il limite les libertés de culte : peut s'exercer dans les faubourgs d'une seule ville par baillage ou sénéchaussée. [...]
[...] Charles IX à treize ans à l'époque. Pouvoir pris par les protestants dans le sud, mis à mal de l'autorité royale. Tour de France de Catherine et Charles IX pendant 23 mois, pour rétablir l'autorité royale, nomination, etc. Même l'édit d'Amboise a du mal à passer auprès des catholiques, certains le refusent même. Pour maintenir la paix Catherine, Charles et Michel de l'Hôpital interviennent de façon autoritaire sur le parlement, à ce moment né aussi les ligues catholiques, et des confréries. [...]
[...] La répression s'abat sur ces personnes, arrêtées, etc. En calviniste 1558, on a l'affaire du Pré-au-Clair, la minorité opprimée se radicalise et veut sortir de la clandestinité (premier synode calviniste en 1559). Entre le 13 et le 19 mai personnes se réunissent sur ce terrain vague pour chanter des psaumes, puis rentrent dans la ville en chantant ces psaumes en procession, c'est une véritable provocation. Quelques princes de sang y participent, comme Antoine de Bourbon, le choc est la véritable présence de l'hérésie. [...]
[...] Ce mouvement est condamné par la Sorbonne et le Parlement de Paris en 1525 en profitant de l'absence de François 1er. On est en plein dans le conflit entre Habsbourg et Valois, en plein dans les guerres européennes d'Italie, François premier est prisonnier à Madrid, le Parlement de Paris prend le pouvoir en attendant. Les membres du groupe de Meaux se réfugient à Navarre. Il y a toujours l'espoir d'avoir la protection de la monarchie. Evidemment les choses ne sont pas si simples, l'évènement qui fait débuter les répressions est l'affaire des placards en octobre 1534, dans plusieurs villes : Paris, Ambroise, Orléans, on trouve des affiches contre la messe, contre les catholiques qui idolâtrent un Dieu de pâte (hostie), les auteurs sont sûrement des extrémistes, comme Antoine Marcourt, c'est le pasteur de Neufchâtel en Suisse, proche des Zwinglien. [...]
[...] La situation reste tendue même si Charles est majeur. La deuxième guerre de septembre 1567 à mars 1568 est le passage de mercenaires suisses, payés par la monarchie pour protéger les frontières au début de la guerre des Pays-Bas. Par crainte que ces troupes soient utilisées contre eux les protestants décident d'attaquer les premiers et c'est l'évènement que l'on appelle la surprise de Meaux, les gentilshommes essaient d'arriver au Roi, c'est considéré comme une atteinte contre la cour et la majesté du roi, la monarchie réunie une armée de hommes à lancer contre l'armée Huguenote formée de gentilshommes volontaires recrutés par réseau. [...]
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