Il y a apparition de l'idée de la raison d'État. Il n'y a plus de référents comme du temps du Moyen-Âge. Foucault observe que les Italiens, comme Giovanni Botero, mettent en exergue cette idée qu'il y a des règles qui permettent de maintenir le royaume et elles sont les moyens de conserver l'État, le royaume. La raison d'État de la Renaissance c'est ce qui fonde en raison l'État, ce qui donne sa raison d'être en soi. Avant ce qui fondait la République, c'est qu'elle visait à assurer la paix entre les hommes. Mais plus maintenant, ce qui justifie l'État, c'est lui-même, il est à la fois un moyen et une fin.
C'est donc le moment où l'État apparaît et il va s'affirmer avec le Léviathan de Hobbes. Les royaumes doivent s'organiser en État et l'État doit se conserver l'État. Ce que l'on attend du souverain c'est qu'il gouverne l'État. C'est sur ce fond que va surgir la réglementation pour organiser et régir les différents mouvements. Avec l'État apparaît une organisation qui a besoin d'une parfaite connaissance des hommes, des marchandises apparition de la statistique.
[...] Les économistes libéraux vont dire que la police des grains est contraire au principe du libre-échange. II) La révolte des parlements de justice Cela a marqué de manière définitive la vision que les Français ont de la justice. La contestation des Parlements D'où vient cette volonté ? Les Parlements se sentaient partis du corps du roi ils estimaient que la souveraineté du corps royale irriguait le corps du roi. Leur légitimité c'est qu'ils se sont sentis faisant partie du roi. [...]
[...] Mais plus maintenant, ce qui justifie l'État, c'est lui-même, il est à la fois un moyen et une fin. C'est donc le moment où l'État apparaît et il va s'affirmer avec le Léviathan de Hobbes. Les royaumes doivent s'organiser en État et l'État doit se conserver l'État. Ce que l'on attend du souverain c'est qu'il gouverne l'État. C'est sur ce fond que va surgir la réglementation pour organiser et régir les différents mouvements. Avec l'État apparaît une organisation qui a besoin d'une parfaite connaissance des hommes, des marchandises apparition de la statistique. [...]
[...] - la Fronde des Princes en 1651 : les princes sont soucieux de limiter la monarchie. La noblesse se réunit pour dire au roi qu'il faut qu'il fasse évoluer les États généraux pour faire en sorte qu'ils le contrôlent. C'est dans ce contexte que le roi a concédé aux officiers de police, l'idée qu'ils pouvaient transmettre leurs charges. En quoi la vénalité des offices est-elle à la fois que l'État s'est engagé et en quoi ce mécanisme est-il dangereux ? [...]
[...] Il y a l'émergence de rapport de forces politiques entre forces corporatistes, c'est donc l'irruption dans l'histoire d'un discours politique où la violence vient en secours. On passe d'une histoire disant le droit à une histoire faisant la guerre. C'est le moment où le savoir devient une arme politique. Le coup d'État comme mise en congé de la légalité C'est l'époque où l'on va parler des coups d'État, mais pas dans le sens contemporain. C'est l'aboutissement de la raison d'État, le coup d'État va permettre à l'État d'agir. Naudé dit que le coup d'État est ce qui permet à l'État d'agir hors du droit commun. [...]
[...] Surgit dans le paysage du royaume, ce qui va être la marque définitive, le fait qu'il y a un pouvoir central puissant et sur le territoire des intendants de finance, de police et de justice. Cette révolution administrative va se prolonger jusqu'à l'administration des villes. Ces villes vont se trouver en butte à la volonté des intendants de les contrôler. Un pouvoir tutélaire se met en place qui vient compromettre. Nous sommes dans un moment de l'histoire où le paysage administratif s'affirme. [...]
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