Corsaires Jean Bart Navires Guerre de course
Ce document traite du déroulement de la vie quotidienne d'un corsaire, acteur marin à la fois proche et différent du pirate. Il traite aussi de l'activité principale de ce personnage, le combat naval.
Ce document se base sur l'étude de récit rédigé par Forbin, le second du très célèbre corsaire francais du XVIIème siècle, Jean Bart.
[...] Pendant ce temps et dés qu'ils sont à hauteur (plus ou moins 100 les hommes armés de mousquet et de grenades font feu parfois assisté de couleuvrines canon de plus petit calibre situés sur le pont. Il faut savoir que le but est rarement de couler car dans ce cas les richesses sont perdues Pendant ce temps des hommes s'occupent de s'attacher au navire attaqué pour éviter une séparation et préparer l'abordage en lançant des grappins dans les boiseries ou le gréement (cordages). Lorsque la situation semble profiter aux corsaires, le capitaine donne l'abordage. L'obéissance de ses hommes est alors plus que nécessaire. [...]
[...] La majorité de l'équipage est composé de matelots. On rencontre à cette époque de grandes difficultés de recrutement. Cela à tel point que l'on a vu des mesures apparaître telle la Presse en France qui permettait la fermeture d'un port et la réquisition de tous les hommes s'y trouvant. Les capitaines corsaires doivent parfois recruter les hommes en congé, les invalides ou même les gens traînant sur les quais. Dans cette optique, il fallais que le commandement ne soit pas trop sec. [...]
[...] Les hommes s'élancent les uns contre les autres et se battent en se servant de pistolets courts, de tromblon (mousquet court a bouche évasé), de poignard, de sabres et de haches d'abordage. C'est le plus souvent une boucherie jusqu'à qu'un des camps se rende car le combat est obligatoire et il n'y a pas d'autre choix que de se battre, mourir ou se rendre. Il faut savoir que la victoire revenait souvent au corsaire mieux expérimenté et mieux défendu que les marchands. C'était pour eux l'occasion d'amasser d'immenses fortunes et de se constituer des flottes plus importantes. [...]
[...] A cette époque évidement les navires sont mus par le vent. En cas d ‘absence on utilise des avirons, sortes de grandes rames sorties par les écoutilles et manœuvrées par les marins. Le navire est donc mu grâce au voile (une vingtaine) présente sur les 3 mats (artimon grand mat misaine + beaupré) et au gouvernail mu grâce a la barre sur le gaillard d'arrière Dans les cales, on trouve les réserves d'approvisionnement : nourriture, boisson, poudre, boulets. On trouve souvent à l'arrière la cabine du capitaine et les quartiers des officiers (là où le roulis du navire se ressent le moins) et à l'avant les cuisines et les quartiers de l'équipage (là où les mouvements se sentent le plus). [...]
[...] Même si des marins comme Bart ont fait beaucoup pour améliorer le quotidien des matelots les conditions de vie restent précaires. Enfin les conditions économiques sont peu attrayantes : en effet même lors d'une grosse prise les gains qui reviennent aux matelots de base sont extrêmement faibles. Les navires Il faut en effet s'intéresser aux navires qui restent l'élément principal et forcement essentiel a toute guerre navale. Il existe évidemment plusieurs types, tailles ou usages de navires. Pour cela différentes classes de navires ont été créé par l'amirauté britannique en 1653 (1ere classe : + de 90 canons vaisseau de ligne (2eme classe : + de 80 canons vaisseau de ligne (3eme classe : + de 50 canons frégates lourdes (4eme classe : + de 38 canons frégates (5eme classe : + de 18 canons frégates (6eme classe : + de 6 canons transport et coursier Les navires qui nous intéressent ici sont ceux des corsaires et donc le + souvent des navires de petites tailles. [...]
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