Préambule, Edit de Nantes, catholiques, textes de loi, protestants
Les 36 années de guerre civile qui marque l'histoire de France dans la 2ème partie du 16° sont rythmées par une dizaine d'édits de pacification, le premier étant l'édit de saint Germain en 1562 et celui qui en marque est l'édit de Nantes publié en 1598. C'est un moment qui conserve une place particulière dans la mémoire collective française, aussi parce qu'il permet la coexistence confessionnelle entre les catholiques et les protestants pendant plus d'un siècle.
[...] Cette paix de Vervins a eu un retentissement beaucoup plus fort que l'édit de Nantes. On a donc ces deux actes qui vont être fondamentaux pour ramener la paix dans le royaume français. Les destinataires sont ceux qui vivent dans les villes où les massacres ont été les plus forts (parti Sud du massif central, Flandres, Gironde, Bordelais, Paris ) En quoi ce préambule légitime-il et pose-il d'emblée les fondements de la politique qu'entend conduire Henri IV Henri IV s'affirme comme monarque du rassemblement. Le succès de la dernière guerre de religion. [...]
[...] Grandeur du nouveau roi est nécessaire à l'application de l'édit = témoigne d'une nouvelle donnée. On a donc un lien désormais établi grâce à cet édit de Nantes entre 1 tolérance religieuse et l'affirmation d'une autorité royale = une donnée nouvelle ( en effet : toutes les paix de religion qui ont auparavant précédé cet édit l'ont été dans le cadre de monarchies tempérées, par des souverains en position de faiblesse/ à une puissante aristocratie réclamant la liberté religieuse comme privilège essentiel). [...]
[...] On à un changement de situation clair en 1598, La signature même de l'Edit de Nantes rappelle que l'on a un changement de situation. Les huguenots ont à ce moment-là conscience qu'ils vont devoir adhérer car sinon il y'aura un isolement si il n'adhère pas à cet édit donc tout le travail de Henri IV, le roi va entamer des négociations avec les huguenots les plus radicaux. On a très clairement un règlement politique du conflit qui a impliqué des négociations économiques, politiques, judiciaires. [...]
[...] Une stratégie de l'endiguement du protestantisme. Le fait que ce préambule dresse le bilan des guerres de religion : (l. 23-24). La franca a bien été déchiré pendant 36 ans dans ces années de troubles. Parmi ces factions, on a tout d'abord les protestants, les membres de la Ligue (ultra-catholique qui refuse l'accession au trône d'Henri de Navarre qui est protestant), des partisans du roi mais qui acceptent le roi que s'il devient catholique, donc qu'il se convertit, on les appelle les politiques refuse de choisir un camp et son dans un entre deux. [...]
[...] Mais l'expérience passée a montré que cette entreprise n'est pas possible (en plus du rejet de la population de cette guerre civile qui n'a que trop duré). Donc nécessité d'accepter ce mal + de codifier les rapports entre les deux confessions + seul moyen apparaissant à Henri IV de pouvoir veiller à ce que Dieu soit adoré par tous ses sujets. Henri IV justifie son action par sa propre piété : pour encore suggère qu'a Dieu rien n'est impossible aussi, ce que les hommes ne peuvent pas réussir à faire tout de suite (ramener les dévoyés dans le droit chemin) : le Seigneur le pourra plus tard. [...]
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