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La France s'engage dans la Guerre de 30 ans (1618 - 1648). À partir des années 1630, la France est investie sur le théâtre des combats, dans l'espace allemand, en finançant des troupes/mercenaires. C'est un moyen d'affaiblir les Habsbourg d'Espagne. Cela demande des besoins financiers, et dès la période durant laquelle Richelieu est principal ministre, étaient exigés de nouveaux impôts plus abondants. L'État français multiplie les offices (fonction publique, poste grâce à une importante somme d'argent). Ces administrations se développent au XVIIIe siècle dans la noblesse de robe (certains offices permettent un anoblissement).
Sur le marché des offices, celles-ci se retrouvent dévalorisées. Les investisseurs sont mécontents, car ils voient un amoindrissement des revenus dus. L'État a aussi l'idée d'innover en proposant des taxes pesant sur les propriétaires aisés de la capitale. En 1644, l'Édit du Toisé consiste à imposer les propriétaires de nouvelles demeures dans les faubourgs parisiens, et cela cible les faubourgs où se sont implantés des officiers et membres des parlements et cours souveraines.
On voit grandir un mouvement de contestation fiscale qui s'amplifie au printemps 1644.
[...] Il cumule trois missions de délégation du pouvoir royal : finance, police (cela n'a pas le sens actuel, ce n'est pas que le maintien de l'ordre, on parle de police pour tout ce qui concerne les problèmes de santé publique, le maintien de l'hygiène des rues etc . le terme de police a une forte étendue, pas que maintien de l'ordre), justice. L'intendant est juriste de formation, ils sont choisis dans le groupe du conseil privé, le corps des maitres et requêtes qui fournit beaucoup d'intendants. Le pouvoir royal peut nommer aussi des gens de la noblesse de robe. Les intendants peuvent aussi être juge, et ils peuvent aussi trancher plus rapidement qu'en faisant appel aux cours traditionnelles de justice. [...]
[...] Louis XIV, triomphant, met en scène ses anciens ennemis frondeurs en les faisant danser lors de ballets de cour. On a la mise en scène de la reprise en main de la ville de Marseille : Les conditions sont plus complexes là-bas, ce n'est pas une situation de fronde mais on a des problématiques au niveau des affaires municipales, et Louis XIV pénètre avec armes et fracas dans la ville en faisant pratiquer une brèche dans les remparts (symbolique). Il ordonne la destruction de ces remparts, ce qui est destiné à empêcher tout repli de rebelles dans la ville. [...]
[...] A partir de 1661, Louis XIV prend le problème et restreint la durée des fonctions des gouverneurs (ils ne sont plus nommés que pour 3 ans maximum) et ils sont dessaisis des affaires civiles. La justice du Roi Les questions de justice attirent aussi des réformes. A la fin du règne e Louis XIV, le Royaume compte 12 parlements et 4 conseils souverains (parlements mais pour les nouvelles provinces dits pays conquit). Ce sont des tribunaux de première instance où existent des baillages et sénéchaussées (ce sont les tribunaux intermédiaires). [...]
[...] Mazarin doit lâcher du lest et libérer les parlementaires, mais sa popularité est entamée et les « mazarinades » circulent dans les rues de Paris. Ce sont des pamphlets qui visent le principal ministre en le mettant en scène de façon obscène. On a une situation tendue entre l'État et les officiers des cours souveraines. Viennent s'ajouter les revendications des grands aristocrates. En janvier 1649, la famille royale doit se replier sur Saint-Germain-en-Laye. Louis XIV, son frère et sa mère se replient, et Mazarin s'efforce de remettre de l'ordre dans la capitale, et s'adresse à Louis de Bourbon, prince de Condé. [...]
[...] Les pays d'état : bretagne, bourgogne etc . le reste sont des pays d'élection (voir carte) Les pays d'élection sont des circonscriptions liées aux finances, à la perception des impôts, les élections appartiennent à un système de circonscriptions territoriales liées à la perception des impôts. Les lieux où il n'y a pas d'état provinciaux (pays d'état), ils sont une assemblée qui a comme principale charge de négocier avec la monarchie le montant de l'impôt de devra la province. Le système le plus avantageux pour la monarchie sont les pays d'élection où l'administration décide le montant sans négociation possible. [...]
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