Louis XIV, religion, clergé, pape, concile de trente, concordat de Bologne
quelles sont les relations de l'état avec la religion et l'autorité pontificale dans un royaume où le roi se veut le chef suprême de son état ?
[...] L'état accorde aussi des exonérations fiscales mais en échange l'Eglise doit verser au roi le don gratuit : ponction royale sur les biens ecclésiastiques. Entre 1690 et millions de livres ont été versés au roi par l'Eglise. Conclusion Pour conclure, le roi et le Pape se partagent le pouvoir religieux dans le royaume de France. Mais peu à peu, le roi doit faire face à des oppositions face au catholicisme : le protestantisme, le gallicanisme, le quiétisme et le jansénisme. Ainsi, l'unité religieuse est en péril et avec elle, c'est le roi qui doit intervenir. La religion devient alors une affaire politique. [...]
[...] Puis, il y a les trois ordres majeurs : le sous-diaconat, le diaconat et le sacerdoce mais ils sont révocables. Il faut avoir 22 ans, être instruit, avoir de bonnes mœurs et avoir étudié au séminaire. Pour le sacerdoce, il faut avoir 25 ans, jouir d'un bénéfice, avoir été un an diacre et avoir étudié au séminaire. En 1523, apparaissent les premiers séminaires où les pauvres comme les riches y étaient accepté, suivaient une discipline très stricte. Mais leur qualité devient médiocre. C'est pourquoi ils vont être repris sous Louis XIV : entre 1660 et séminaires vont être crées. [...]
[...] Tous ces Papes sont très pieux, avec de bonnes mœurs, une grande austérité de vie. Ils ont tous une bonne expérience de l'Eglise avant d'être élu. Ils vont également essayer de réconcilier les états chrétiens divisés. Mais ils sont aussi tous confrontés au pouvoir grandissant des rois et des princes. Pour la France, on parle même de « césaropapisme ». Leur influence politique baisse donc face à ce nouveau pouvoir des rois et des princes. Ils doivent alors se défendre, par exemple, en refusant l'investiture canonique des évêques du roi ou en utilisant l'excommunication. [...]
[...] Le pouvoir religieux au temps de Louis XIV : une autorité religieuse partagée Introduction Au XVIème siècle, le religieux et le sacré sont partout présents : la vie de l'individu est encadrée par la religion de la naissance à sa mort, même le mariage est religieux et non civil. D'autre part, l'espace est aussi marqué par le sacré avec la construction d'églises, de croix. C'est également le cas pour le quotidien des habitants du royaume : c'est la cloche qui rythme la journée, la semaine (le dimanche n'est pas travaillé) et l'année avec les fêtes religieuses qui sont chômées. [...]
[...] Le bas-clergé est lui aussi réformé : il y a désormais une formation, ils doivent obéissance, avoir de bonnes mœurs. C'est également le cas pour les ordres religieux : la clôture (la séparation du monde) est remise en cause, leur vie est plus austère et plus disciplinée. Avec Louis XIV, il y a un renouveau monastique qui est plus tourné vers la vie civile (enseignement, hospitaliers II-La vie religieuse selon le concile de Trente Un concile est une assemblée d'évêques et de théologiens qui décident de questions spirituelles, de doctrine, des dogmes et de discipline. [...]
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