Les impulsions de la Traite des noirs commencent au XVIIe siècle avec Colbert, ministre de Louis XIV. Il est alors le premier ministre à s'intéresser à autre chose qu'à l'agriculture. Il participe à la mise en place d'une politique d'industrie grâce à cette nouvelle main-d'œuvre négrière. On connaissait déjà sous Louis XIII une politique coloniale, mais elle n'était que très primaire.
Cette fois, Colbert cherche à faire du « commerce antillais », à différencier du commerce négrier, ce qui représente à l'époque 90 % du commerce d'esclavage. Des compagnies et associations émergent sous la direction de l'État, telle la compagnie du Sénégal au Havre en 1673. Le commerce est obligatoirement sous le contrôle de l'État, ce qui signifie que l'activité est importante.
[...] Le commerce négrier, pourtant interdit devient certes illégal dès cette période, mais continue d'exister. Le porte-parole d'un club politique (Club Massiac) M. Begouen défend ses convictions à l'Assemblée Constituante. Il ne veut pas étendre les droits de l'homme aux Noirs. Des ports en rébellions voient le jour. Des villes s'insurgent. La capacité à s'opposer devient très forte. Les sociétés de l'époque ne sont pas encore bien sensibles à ce commerce illégal. Il faudra attendre 1848 pour que soit prononcée l'abolition de l'esclavage. [...]
[...] On parle du beau XVIIIe siècle la conjoncture y est idéale, ce qui permettra d'alimenter le commerce colonial. Une politique coloniale Les marins attachés au port doivent avoir une bonne connaissance des routes maritimes vers l'Amérique. On compte en effet 18 mois de navigation à l'époque pour franchir de pareille distance. Le Havre, à la différence de Dieppe, est mieux placé pour effectuer cette traversée. Le Havre devient donc Port d'expédition dès le XVIe siècle pour l'Amérique. L'arrière-pays doit, lui, être riche. Pour commercer on procède souvent à un échange de biens. [...]
[...] Le port doit bénéficier également de la volonté de l'État. A l'époque absolutiste, l'État qui a accepté va soutenir le port dans son commerce. Sur le plan local Le Havre, par exemple, est parvenu à s'imposer comme port négrier grâce à la crise économique touchant la ville Rouen, rivale. Perdant alors sa prospérité, Le Havre a utilisé sa partie de commerce à son maximum. De plus, la pêche à la morue n'étant plus si lucrative, le port havrais devait à tout prix se recycler, au profit d'un commerce colonial. [...]
[...] La pensée abolitionniste se développera par la suite essentiellement dans les pays anglo-saxons. Pour parvenir en France à la fin du XVIIIe siècle, avec la création de la Société des amis des Noirs (1788). L'abolition de l'esclavage début XIXe siècle En Angleterre le courant abolitionniste se répand dès 1807, et la fin de l'esclavage est prononcée en 1833. En France, le mouvement abolitionniste avance avec moins de vigueur. Certaines villes font encore de la résistance, vis-à-vis de la fin de la Traite proclamée à Paris en 1815. Des confrontations et désaccords apparaissent. [...]
[...] Les ports négriers et la Traite des noirs en France (1670-1848) Les impulsions de la Traite des noirs commencent au XVIIe siècle avec Colbert, ministre de Louis XIV. Il est alors le premier ministre à s'intéresser à autre chose qu'à l'agriculture. Il participe à la mise en place d'une politique d'industrie grâce à cette nouvelle main-d'œuvre négrière. On connaissait déjà sous Louis XIII une politique coloniale, mais elle n'était que très primaire. Cette fois, Colbert cherche à faire du commerce antillais à différencier du commerce négrier, ce qui représente à l'époque du commerce d'esclavage. [...]
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