Europe, croissance démographique, climat, population rurale, famine, guerre
La fin de la période médiévale est marquée par le XIVe siècle catastrophique, avec la peste noire entre 1346 et 1353. 1/3 à 50 % de la population européenne disparait.
Entre 1500 et 1600, l'Europe passe de 80 à 100 millions d'habitants. Le XVe siècle est alors une phase de récupération (1450 à 1550).
À partir du milieu du XVIIIe siècle, la natalité est supérieure.
Au XVIe siècle, les famines nationales sont rares, mais on peut citer la famine des années 1551 à 1524.
[...] On compte de nombreuses petites villes de 5 à habitants. Les guerres d'Italie mettent à mal ces villes. La population est cependant protégée des sièges. Assistance pour les populations fragiles qui achètent des céréales à l'extérieur des villes pour prévenir les famines. (Abondanza, La Nonne). On compte aussi des institutions de crédits pour mettre des biens en gage, à récupérer lorsque l'on vient à manquer. L'effort est porté sur la santé publique (contenance des populations en quarantaine, grand réseau d'universités de médecine). [...]
[...] Les ruraux quittent aussi la campagne pour venir grossir la population urbaine (croissance urbaine). Habitants par ville Paris Constantinople Lyon Londres ( au XVIIIe) Si une ville doit compter habitants, alors au XVIe siècle il y aurait 7 à de la population qui vit dans ces villes. Des villes souffrent de guerres, comme Milan et Rome, qui perdent alors des habitants. Des villes marchandes connaissent une forte croissance démographique (Venise, Lisbonne, Nantes, Bordeaux mais aussi Hambourg). Séville, Lisbonne et Anvers connaissent la plus forte croissance. [...]
[...] Optimum climatique du Xe au XIIIe siècle. Elévation légère des températures, encourageant l'expansion démographique, qui se termine au XIVe siècle avant l'âge glaciaire (peut-être en lien avec des éruptions volcaniques). La température varie environ de 2 degrés. Le froid fait mourir les récoltes méditerranéennes. Les populations s'adaptent et réduisent l'âge des mariages et donc le nombre d'enfants par ménage (blocage avec la production agricole). Les prix des denrées alimentaires augmentent également La population rurale, majoritaire (en Europe) Densité moyenne au km2 (habitants) Angleterre 40 Péninsule italienne 40 Suisse 40 Carrefour lyonnais 40 Espace flamand 40 Chine 20 France 30 Hollande 70 La population rurale compose 80 à 90% de la population européenne (et 80% agricole). [...]
[...] 1/3 à 50% de la population européenne disparait. (Exemple : Chronique de Flandre 1272 - 1353 de Gilles le Muinit) Entre 1500 et 1600, l'Europe passe de 80 à 100 millions d'habitants. Le XVe siècle est alors une phase de récupération (1450 à 1550). Régime démographique traditionnel : Mortalité très élevée (30 à 40 / 1000) Natalité très élevée (similaire) Croissance naturelle faible A partir du milieu du XVIIIe siècle, la natalité est supérieure enfant sur 2 va atteindre l'âge adulte et l'espérance de vie est entre 27 et 45 ans. [...]
[...] L'infection est presque toujours létale. Des guerres incessantes surviennent aussi : Pertes directes humaines (militaires et civiles) dans les sièges et sacs de villes. (Exemple : Siège de Rome). L'artillerie est plus performante qu'au Moyen-Age, et les pertes sont donc plus importantes. Les maladies se diffusent en état de guerre, les civils sont vecteurs de maladies. C'est également un moment propice à la famine. Période de déclin démographique Période de croissance démographique Nombre d'habitants (en millions) Royaume de France 18 à 21 Empire Ottoman 12 à 15 Royaumes ibériques 6 Royaume-Uni 4 Saint Empire Romain Germanique 15 On constate alors : Diminution de la mortalité Augmentation de la natalité Conditions de vie plus agréables Pause épidémique (sans disparition toutefois), avec des pestes régionales mais mineures. [...]
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