Politique, France, IVè République, de Gaulle
A partir d'octobre 1945, la principale préoccupation politique fut donc celle des institutions. La masse des Français étant davantage préoccupée par les difficultés matérielles de la vie, le ravitaillement et les prix qui montent.
[...] La date du 1er tour de l'élection fut fixée au 5 mai 1974. ( Très forte participation électorale ( Le président de la république ne serait pas un gaulliste VGD l'emportait donc mais avec une marge extrêmement réduite : c'est une participation record. L'ère nouvelle et le gouvernement Chirac 1974-1976 Le 27 mai 1974, le nouveau président de la République prenait ses fonctions et le jour même il nommait J. Chirac 1er ministre. VGD : De ce jour date une ère nouvelle de la politique française, celle du rajeunissement et du changement de la France En fait, VGD avait adopté d'entrée une démarche gaullienne : convaincu que sous la 5ème République tout devait procéder du chef de l'Etat. [...]
[...] Gouvernement Pompidou = renversé. DG riposta par la dissolution de l'Assemblée nationale, et par le choix du 28 octobre pour le référendum sur l'élection du président de la République au suffrage universel. LA REPUBLIQUE GAULLIENNE 1962-1969 La décolonisation terminée, DG pouvait réaliser son objectif essentiel : rendre à la France son rang. Il n'avait d'ailleurs pas attendu 1962 et à la fin des difficultés algériennes pour entreprendre le redressement économique qui était pour lui la condition indispensable d'une grande politique extérieure. [...]
[...] L'explication = d'ordre politique. DG n'alla même pas voter, ce fut le MRP qui anima principalement la campagne pour le non. La Constitution était apparue à tel point comme la constitution voulue par les communistes que cela avait suffi à inquiéter la marge de l'électorat. Il fallait immédiatement procéder à l'élection d'une seconde assemblée constituante, qui de nouveaux disposerait au maximum de 7 mois pour établir un autre projet de Constitution. ( Il n'était plus possible de prétendre faire une Constitution sans le concours du MRP. [...]
[...] Le triomphe du OUI : un plébiscite en faveur de DG ? La faiblesse du % des abstentions était la preuve de l'intérêt porté par l'opinion à ce référendum et le vote massif en faveur du oui, tous les départements sans exceptions avaient voté majoritairement oui. Il était vrai aussi que ce vote avait été tout autant un plébiscite en faveur du général DG, et qu'il n'allait donc pas sans ambiguïtés puisqu'il avait par exemple rassemblé à la fois les partisans les plus acharnés de l'Algérie française et une grande partie de ceux souhaitaient une solution libérale en Algérie. [...]
[...] Le PS avait encore appelé à voter pour DG. LE REGLEMENT DE LA QUESTION ALGERIENNE ET LA FIN DE LA DECOLONISATION Le 1er voyage en Algérie dès le lendemain du vote des pleins pouvoirs dut le point de départ du processus de rupture entre DG et les partisans de l'Algérie française. Le 3 juin 1958 DG : je vous ai compris La tentative de maintien d'une Algérie nouvelle dans le cadre français Elle se traduit de 4 façons : - Par la volonté de restaurer le pouvoir civil en Algérie et de répandre l'armée en mains - En terminer sur le plan militaire - Par l'annonce d'une politique de transformation économique, de progrès social - Par une importante réforme politique : l'établissement du collège unique pour les élections annoncé le 4 juin 1958. [...]
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