(...)
- Dès le XVIème siècle, l'opinion se répand en Angleterre que la loi est supérieure au roi, que ce dernier ne peut lever un impôt nouveau, ni faire une loi nouvelle sans l'accord du Parlement. Celui-ci est composé de la Chambre des Lords et de la Chambre des Communes.
- Avec la dynastie des Stuart, Jacques Ier (1603-1625) et Charles Ier (1625-1649), un grave conflit oppose les souverains et le Parlement, le Parlement protestant contre l'arbitraire royal. Or, en Grande-Bretagne, bourgeois de la Chambre des Communes et aristocrates de la Chambre des Lords sont alliés. Cette alliance s'explique par le fait que les nobles jouissent de peu de privilèges par rapport aux nobles du continent et surtout ne dérogent pas en travaillant.
- En 1625, Charles Ier accède au trône. Très absolutiste, il doit cependant faire appel à la Chambre des Communes pour en obtenir de l'argent et accepter une Petition of Rights (1628), selon laquelle aucun impôt ne peut être levé sans l'accord du Parlement. Dans le domaine judiciaire, il doit également accepter, l'application de l'Habeas Corpus : on ne peut plus emprisonner qui que ce soit sans que le prévenu comparaisse devant un juge.
- Charles riposte par un coup d'Etat. Après avoir fait emprisonner neuf membres des Communes, il gouverne sans Parlement pendant onze ans.
- Tout cela aboutit à une révolution qui commence en Ecosse ; en 1640, les élections à la Chambre des Communes propagent la révolution dans toute la Grande-Bretagne ; en 1642, il existe deux autorités en Angleterre, le Parlement à Londres et le roi installé à York, puis à Oxford. Le Parlement lève des troupes, mais le roi, désargenté, ne peut financer son armée, et le pays se coupe en deux : à l'Ouest (pays de Galles, Cornouailles, etc.) les « royalistes » et à l'Est, les partisans du Parlement.
- Les troupes du Parlement sont commandées par des petits nobles (squires) ou des bourgeois, pour la plupart puritains intolérants qui pensent combattre pour Dieu (« Armée de saints » ou « Têtes rondes », parce qu'ils se font raser la tête, alors que la mode est aux cheveux longs). Cette armée commandée par Olivier Cromwell écrase la cavalerie royale à Naseby ; en avril 1646, Charles Ier se réfugie en Ecosse, mais, en février 1647, les Ecossais (presbytériens et donc hostiles à l'épiscopat de l'Eglise anglicane), l'arrêtent et le livrent aux commissaires du Parlement de Londres (...)
[...] Tout commence en 1566 lorsqu'une ligue de nobles demande l'abolition de l'Inquisition espagnole dans les Pays-Bas et la convocation des États Généraux. Une guerre effroyable s'ensuit qui prend très vite des allures de guerre entre protestants révoltés des provinces du Nord et catholiques fidèles à l'Espagne au Sud. En 1576, après le sac d'Anvers, de guerre lasse, les adversaires signent la pacification de Gand qui reconnaît l'autorité de Philippe II et la liberté du calvinisme au Nord. Mais l'union ne dure pas. [...]
[...] Jugés, ceux-ci sont acquittés par le tribunal, mais l'affaire déclenche, de la part de plusieurs nobles de haut rang, un appel à Guillaume d'Orange pour qu'il vienne chasser le roi papiste. - Soutenu par les États généraux des Provinces Unies, Guillaume adresse le 10 octobre 1688 une proclamation aux Anglais et aux Écossais et organise une expédition avec 600 navires, débarquant, le 15 novembre, en Angleterre. L'armée royale anglaise, largement favorable à Guillaume, se débande. Jacques II s'enfuit et, le 02 janvier 1689, il gagne la France. La Chambre des Communes organise alors des élections et, les 07-08 février 1689, Jacques II est déclaré déchu. [...]
[...] Après avoir fait emprisonner neuf membres des Communes, il gouverne sans Parlement pendant onze ans. - Tout cela aboutit à une révolution qui commence en Écosse ; en 1640, les élections à la Chambre des Communes propagent la révolution dans toute la Grande-Bretagne ; en 1642, il existe deux autorités en Angleterre, le Parlement à Londres et le roi installé à York, puis à Oxford. Le Parlement lève des troupes, mais le roi, désargenté, ne peut financer son armée, et le pays se coupe en deux : à l'Ouest (pays de Galles, Cornouailles, etc.) les royalistes et à l'Est, les partisans du Parlement. [...]
[...] La deuxième révolution anglaise - Charles II Stuart, qui règne de 1660 à 1685, essaie de restaurer l'absolutisme. Mais comme le Parlement lui refuse systématiquement toute aide financière pour financer ses guerres que ses fêtes, Charles II recourt aux subventions du roi de France contre promesse de paix, avantage territoriaux, commerciaux, coloniaux, etc. Son frère Jacques II, pourtant catholique, lui succède en 1685. - Jacques II n'est pas très habile et les Anglais attendent que sa sœur, Mary, épouse de Guillaume III d'Orange, lui succède. [...]
[...] - Avec la dynastie des Stuart, Jacques Ier (1603-1625) et Charles Ier (1625- 1649), un grave conflit oppose les souverains et le Parlement, le Parlement protestant contre l'arbitraire royal. Or, en Grande-Bretagne, bourgeois de la Chambre des Communes et aristocrates de la Chambre des Lords sont alliés. Cette alliance s'explique par le fait que les nobles jouissent de peu de privilèges par rapport aux nobles du continent et surtout ne dérogent pas en travaillant. - En 1625, Charles Ier accède au trône. [...]
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