Frontière, définition de la frontière, processus, contrôle, étranger, suspect, Voltaire, statut fiscal, monarchie française, autorité, Traité des Pyrénées, Luxembourg, Ancien Régime, capitale policière, Philippe d'Orléans, Europe, métropole
Ce qui est lié directement au passage des frontières, c'est le contrôle de l'identité, le passage du voyageur. Depuis les XIVe et XVe siècles, les États commencent à se structurer et lentement se fabriquent la notion de frontière jusqu'à aujourd'hui.
On passe la frontière à l'époque pour faire du commerce, pour des missions diplomatiques ou militaires, pour se sauver.
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Pour l'Ancien Régime, la mobilité est toujours suspecte. C'est un divertissement qui éloigne de la religion. Elle le reste durant toute la période, car celui qui circule est suspecté d'être dangereux pour l'ordre, d'être un espion, ou de transporter des maladies. Dans les années 1680, on voit progresser nettement la volonté d'identifier les gens, de les repérer et de plus en plus de façon écrite (dans une époque encore très orale). La plupart des gens ne savent pas écrire et lisent mal (35 % écrivent au XVIIIe siècle). C'est d'abord par l'oral que l'on connaît quelqu'un. Des pays comme les États-Unis aujourd'hui n'ont toujours pas de carte d'identité.
[...] On voit des capitales qui bougent au XVIIIe siècle (Berlin est fabriquée par le roi de Prusse). On a un jeu d'échelle au niveau local et transnational. On a une multiplicité de petits Etats (Sardaigne, Lorraine, Liège en Belgique). Ces petits Etats sont en principe indépendants, mais très protégés par les grands d'à côté. Beaucoup rendent des comptes à la France, on a donc des frontières inégales. La frontière comme processus La frontière est donc une construction, une mémoire, et on insiste de plus en plus sur cette ancienneté, pour justifier des extensions de frontière et de pays. [...]
[...] La plupart des gens ne savent pas écrire et lisent mal écrivent au XVIIIe siècle). C'est d'abord par l'oral qu'on connait quelqu'un. Des pays comme les Etats-Unis aujourd'hui n'ont toujours pas de carte d'identité. Contrôler les suspects Le passeport sert à traverser la France mais aussi à en sortir et y rentrer. On a l'idée qu'on ne fait pas de différence entre l'intérieur et l'extérieur. Les Français ont alors une police très limitée, chance de l'Ancien Régime. La police est très peu de choses mais elle existe (on trouve la maréchaussée = gendarmes de l'époque, fondée par Henri II en 1550). [...]
[...] On envoie des Autrichiens et Anglais à Paris. En 1770, à Bruxelles, on crée la fiche d'hôtel (demeure jusqu'en dans 1970). On devait déposer à l'hôtel de ville une fiche sur son client disant où il se trouvait et quand. Les notables et membres des grandes familles n'ont pas besoin de passeport pour voyager, car sont hors de tous soupçons et ne veulent pas être dérangés. On a de plus en plus la peur des petites gens, et le contrôle des papiers montre l'idée de la réalité d'une population qu'on ne peut plus contrôler, et devient une menace pour les notables. [...]
[...] On leur accorde des lettres de naturalité, leur permettant d'acheter des terres/maisons en France, et de les transmettre à leurs héritiers. En 1776, on fait dénombrer les noirs qui vivent en métropole : On ne veut pas d'esclaves en métropole, et un noir qui arriverait doit en principe être immédiatement libéré. On trouve cependant des serviteurs, et on établit une liste permettant de les repérer (ils peuvent rester 3 ans maximum). On demande notamment les circonstances de son affranchissement, le nom de son maitre etc. Tout ce qui conserve les colonies est conservé au ministère de la Marine. [...]
[...] On a une lutte contre l'autorité. Définition de la frontière C'est d'abord un vocabulaire : C'est un espace, pas une ligne sur une carte, mais une région qui peut être assez vaste, souvent disputé par des princes, villes et autorités différentes. C'est un espace qui comporte des droits (féodaux, seigneuriaux), des fiscalités et attitudes différentes. C'est un espace fluctuant qui avance ou recule suivant la puissance du prince (le Roi Louis XIV met la main sur des provinces aux lois troubles). [...]
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