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Les Lumières sont un mouvement d'idées nouvelles. Le grand moment de cette compréhension de ce que sont les philosophes, c'est la publication d'une suite d'ouvrages : "L'Encyclopédie" de Diderot et d'Alembert en 1751. C'est un éclaircissement qui possède des zones d'ombres. La définition traditionnelle du philosophe est celle d'un esprit de liberté contre la tradition, les préjugés, la religion et le trône. Les premiers philosophes, Rousseau et Voltaire, morts avant la Révolution, sont entrés au Panthéon comme grands hommes de la République.
On peut porter l'idée que le trône et les Lumières n'étaient pas si éloignés, et que la religion aurait pu être éclairée. Dès les débuts de la Révolution, on a des volontés d'expliquer les causes de la Révolution.
[...] Il y voit la corruption des mœurs, il n'est pas forcément ami des arts. A l'inverse, Voltaire pense que le théâtre instruit, et lie la vertu à la simplicité. Voltaire lui fait la promotion des grands monarques. Le dieu des philosophes apparait loin du Christianisme pour Voltaire, « dieu horloger » avec la nécessité pour Rousseau d'avoir une religion « naturelle » sans dogmes ou prières, d'un individu divin inconcevable. Il y a face à ce déisme des matérialistes qui évacuent Dieu comme étant le moteur de toute chose. [...]
[...] Dans ses pensées sur la comète de Halley, on y voit des signes de la manifestation du divin. Au XVIIe siècle encore, aucune manifestation extraordinaire ne peut être autre chose qu'un indice interprétable des volontés de Dieu. On exerce aussi une influence anglaise. François-Arouet Voltaire (1694 - 1778) a une formation chez les Jésuites et est un mondain irrévérencieux envoyé plusieurs fois à la Bastille. Il part, après un problème avec quelqu'un d'une haute famille aristocratique, en Angleterre dans la société anglicane des années 1726. [...]
[...] Diderot cède lui aux appels de Catherine II, et on donner aux despotes une caution philosophique mais n'ont rien changé au fonctionnement d'Etat. Madame de Pompadour, ministre de la Culture sans le titre, et Choiseul, sont aussi intéressés. On met Malherbes à la direction de la librairie pour ces raisons (il dirige aussi la censure). En fait, c'est lui qui permet la poursuite du projet de L'Encyclopédie. Il accorde des permissions sans privilèges à plusieurs ouvrages. La politique de Maupeou de force contre le Parlement est accueillie par Voltaire tandis que d'autres sont plus critiques. [...]
[...] Ils ne sont pas tous éclairés mais certains suivent tous les préceptes des Lumières à la lettre. Les parlementaires ont donc une fascination pour la philosophie et les gens de Lumières. L'humanisme des XVIe et XVIIe siècles cède la place à la philosophie engagée. La magistrature va s'imbiber de ce discours philosophique. Cet esprit critique va avoir une grande résonnance lors des luttes classiques entre ceux qui administrent sur le terrain dans les provinces et ceux qui donnent les directives à la Cour. L'esprit critique se trouve renforcé. [...]
[...] On a donc une diffusion de la sociabilité pour lire, échanger des livres etc. Évidemment, le peuple n'est pas là et on n'a pas vraiment d'opinion publique large. On a cherché dans les livres de colportage mais on ne retrouve pas de choses aussi centrales que dans les grands ouvrages. On a néanmoins des choses qui se développent, avec une nouvelle attitude à l'égard des enfants, du vieillard (mis au rebus jusque-là). On a un idéal de transparence et de simplicité, Marie-Antoinette s'habille de façon plus libre et moins corsetée. [...]
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