L'ouverture des routes de l'ouest à l'époque moderne : expéditions et partage du monde

Thèmes abordés

Ouverture des routes de l'ouest, époque moderne, expéditions, partage du monde, Christophe Colomb, Magellan, traité de Tordesillas, découverte du Nouveau Monde, Velasquez, Herman Cortès, Terre-Neuve, Jean Cabeau, Jacques Cartier

Résumé du document

L'objectif économique est d'arriver sur les rivages de la Chine. À la fin du XVe siècle, on pense à l'ouverture d'une route par l'ouest, les géographies anciennes qui ont été retrouvées et publiées vont donner une réflexion sur un voyage vers l'Asie. L'une de ces réflexions est celle de Christophe Colomb, idée qu'il proposera à plusieurs souverains, dont le roi du Portugal et la reine de Castille.

Plusieurs idées circulent alors en Europe. La Terre est plus petite que ce que l'on pense vraiment. On n'a pas de représentations exactes du continent eurasiatique (on pense qu'il est beaucoup plus grand qu'en réalité, environ 1.5 fois plus grand). On pense que si l'on part vers l'ouest, la route est plus courte que vers l'est. Le continent eurasiatique fait 180° soit la moitié de la Terre (en réalité 160°).

Extraits

[...] La coupe va se situer au nord-est du Brésil, soit un peu plus à l'ouest que le traité papal. C'est le deuxième grand traité qui fixe les sphères d'influence des deux grandes puissances. Les états vont interpréter en leurs faveurs les données dont ils disposent et affirmer leurs traités sur les territoires découverts. Cela s'explique par l'inconnue des territoires dont ils font face. Ces deux nations peuvent revendiquer ces territoires, car ceux sont deux puissances maritimes, qu'elles soient commerciales ou militaires. [...]

[...] C'est le roi d'Espagne qui cautionnera son projet en lui donnant 5 navires et 237 hommes. Il sera accompagné de Antonio de Taceta à qui on doit le récit du voyage et El Calo qui est le pilote de cette expédition. Magellan obtient du roi d'Espagne un contrat le liant avec la cour d'Espagne. Le projet de Magellan est donc d'atteindre les îles les plus à l'est de l'archipel indonésien. Il part le 10 août 1590. Magellan réussit à trouver un passage au sud de l'Amérique par le détroit que l'on appellera le ‘détroit de Magellan', il remontera la côte de l'Amérique du Sud pour atteindre les Philippines en avril1521, il signera une alliance avec le roi qui se convertira au christianisme en échange d'une aide militaire contre une île voisine. [...]

[...] Le retour Les deux navires repartent en janvier 1793 et se retrouvent au large du Portugal au début du mois de mars. Il écrit alors au roi du Portugal et à la reine d'Espagne ainsi qu'à ses commanditaires. Il va attirer l'attention sur les terres qu'il a découvertes et sur le potentiel des îles qu'il a découvertes. Il ramène quelques bijoux, des animaux, mais aussi des Indiens qu'il a capturés permettant de témoigner une terre découverte. Ainsi Christophe Colomb sait qu'il n'a pas atteint la Chine et essaie de se rattraper sur ses découvertes. [...]

[...] Des débuts de colonisation A. Deuxième voyage 17 navires hommes dont des religieux, agriculteurs, des animaux, des semences, le but est la mise en valeur des territoires découverts, c'est un début de colonisation. Colomb embarque avec lui son frère, sa famille et certains de ses amis les plus proches. Le but est également d'évangéliser les populations indigènes. En revenant, Colomb découvre que le fort a été détruit et que les 39 hommes laissés sur places sont morts ou disparus, il va s'en suivre une expédition punitive contre les populations locales. [...]

[...] En réalité la monarchie ne s'engage pas à grand-chose, rien ne laisse présager une réussite, elle n'investit pas dans l'expédition, mais demande tout de même des contreparties. C'est une entreprise privée avec un consentement royal. Les investissements de l'expédition : - Les banquiers génois et daniens (Italiens) - Des mécènes - Le trésorier du royaume d'Aragon - Les caravelles sont fournies par l'Andalousie (pinta et la Nina) - Juan de la Cossa lui avancera une nef (baptisée Santa Maria) II. L'expédition A. [...]