L'oeuvre de Napoléon - Le Consulat et l'Empire (1799-1815)

Thèmes abordés

consulat, oeuvre de Napoléon, Empire, période du directoire, coup d'état de Napoléon, nouvelle constitution, code civil, réorganisation de la France, Napoléon Bonaparte, sacre de Napoléon

Résumé du document

La bonne politique est de faire croire aux peuples qu'ils sont libres : c'est la phrase que prononça Napoléon Bonaparte en référence à son régime dictatorial. La 1re République est proclamée le 22 septembre 1792. Gouvernés par les Montagnards, ceux-ci mettent en place la Terreur entre 1793 et 1794. Par la suite, elle est dirigée par les bourgeois sous le Directoire de 1795 à 1799.

Extraits

[...] Ainsi, celui-ci remplace les 5 directeurs par 3 consuls et se nomme lui-même Premier consul. {Explication} Faisant face à une crise aussi bien économique que politique, le pays va mal. De plus, entre les royalistes, les Républicains et les Jacobins, tout ne va pas pour le mieux. Napoléon Bonaparte se déclare alors « Chef de la Nation » afin de rétablir l'ordre dans ce pays. {Illustration} Cependant, tout le monde n'est pas d'accord : les monarchistes et républicains s'opposent à ce nouveau régime. [...]

[...] Le 6 novembre 1804, Napoléon Bonaparte devient, par un plébiscite manipulé, « Napoléon 1er » : c'est le début de l'Empire. {Explication} Le 2 décembre 1804, « Napoléon 1er » se fait sacrer empereur dans la cathédrale de Notre Dame de Paris, en présence du Pape Pie VII. Il prête ainsi serment de fidélité aux acquis de la Révolution française, bien que le régime empirique actuel se rapproche de la monarchie absolue. {Illustration} Son discours prononcé lors de son sacre « Je jure de maintenir l'intégrité du territoire de la République ; de respecter et de faire respecter les lois du concordat et la liberté des cultes ; de respecter et faire respecter l'égalité des droits, la liberté politique et civile, l'irrévocabilité des ventes des biens nationaux ; de ne lever aucun impôt, de n'établir aucune taxe qu'en vertu de la loi ; de maintenir l'institution de la Légion d'honneur ; de gouverner dans la seule vue de l'intérêt, du bonheur et de la gloire du peuple français. » Symbolise son souhait ou sa volonté à respecter les acquis de 1789. [...]

[...] La nouvelle Constitution et le Code civil {Argumentation} Dès décembre 1799, la nouvelle Constitution est promulguée (la 4e depuis 1789). La Constitution de 1799 applique notamment le principe de séparation des pouvoirs, tout en privilégiant le pouvoir exécutif détenu par 3 consuls nommés pour 10 ans. {Explication} Malgré cette séparation des pouvoirs, Napoléon Bonaparte en concentre tout de même beaucoup. En effet, il commande seul l'armée, il nomme seul les ministres et fonctionnaires et il propose seul les lois. Le pouvoir législatif est quant à lui fragmenté en 4 assemblées : une qui prépare les lois, une deuxième qui les discute, une troisième qui les vote et une dernière qui les vérifie. [...]

[...] Il mène également une politique d'endoctrinement s'appuyant sur la propagande. Enfin, dans le but de donner plus d'éclat au régime impérial, il restaure, en 1808, une noblesse appelée « Noblesse impériale ». {Illustration} Malgré l'instauration d'une dictature menée par Napoléon 1er, brisant ainsi les droits et libertés proclamés en 1789, reste très populaire notamment dû à ses nombreuses victoires militaires. Une politique impérialiste {Argumentation} Devenu empereur, Napoléon 1er se lance aussitôt dans une politique impérialiste, faisant de la France un redoutable adversaire militaire. [...]

[...] Cette réforme met également en œuvre une nouvelle monnaie : c'est le franc germinal. {Illustration} Celle-ci est créée due à l'inflation de l'ancienne monnaie. Avec la création du franc germinal en 1803, Napoléon Bonaparte assigne à la monnaie un poids fixe de métal précieux, garant de la stabilité des transactions commerciales. Fort et stable, le franc germinal deviendra la monnaie de référence en Europe pendant plusieurs décennies. Sous le Consulat (1799-1804), Napoléon Bonaparte tient à respecter les acquis de 1789 tout en menant une politique de concentration des pouvoirs, privant ainsi les Français d'une part de leur liberté. [...]