Cours de sociologie dans le cadre d'un enseignement concernant "Les courants théoriques de la sociologie ", concernant l'ouvre de Norbert Elias La société de cour.
[...] Par la suite, Elias nous montre que le 16ème siècle a connu un afflux massif de métaux précieux (provenance Amérique du Sud). L'augmentation de la masse monétaire a engendré la dépréciation des revenus de la rente et de tout ce qui la concernait. Par conséquent, elle rapporte de moins en moins. Simultanément, les revenus de l'action commerciale demeurent constants ou augmentent même. Les seigneurs ont un niveau de vie qui décline alors que la société bourgeoise a un meilleur niveau de vie grâce à l'augmentation du capital. [...]
[...] Une dépendance économique qui s'accentue selon le degré de proximité au roi interdépendance réciproque. La cour fonctionne sur le fétichisme du prestige. La cour est un espace de compétition portant sur des chances d'avoir du prestige. 7-La réalité dans l'apparence L'identité sociale de l'individu est donnée par la relation à l'autre. La valeur de l'individu se jauge uniquement d'après l'opinion développée à la cour .On à l'apparition d'un développement du contrôle de soi. Ce contrôle va être différent de celui de Max Weber en but d'un idéal religieux. [...]
[...] Elias analyse l'espace de l'habitat chez les nobles. L'espace de ces hôtels particuliers fonctionne de la même manière que celui de la cour du roi. Cet espace intérieur nous révèle le fonctionnement des rapports sociaux :une matérialisation de la nature des rapports sociaux et une analyse du récit d'un individu sur leurs interactions avec les autres. On assiste alors à l'émergence de nouveaux comportements, régit à l'époque par la civilité qui s'organisera selon 3 principes : 6-La distinction dans la proximité La cour est considérée comme espace par la proximité sociale mais avec des classements symboliques (distance symbolique). [...]
[...] Durant la révolution française, la royauté et la cour vont disparaître pour laisser place à la démocratie. Cette cour, en s'autonomisant, va perdre son rôle central dans l'équilibre des tensions. [...]
[...] Elias envisage un triangle qui est la juxtaposition de deux types de relations : - La royauté vis-à-vis de la noblesse de cour - La royauté vis-à-vis de la noblesse de robe Cela va donner lieu à des relations d'alliance et d'opposition : alliance entre la royauté et la noblesse de cour, cette dernière opposée à la bureaucratie d'Etat. Simultanément, il existe une alliance entre la royauté et la noblesse de robe, elle-même contre la puissance des nobles. Le roi est donc au centre du système. Il va apparaître progressivement comme un arbitre maintenant un équilibre des tensions entre deux factions rivales qui sont en concurrence pour l'appropriation des chances de gouvernement. 9-La relation d'interdépendance réciproque est dotée en même temps d'une ambivalence. : Axe des anciens conflits de la société féodale, neutralisés par la société de cour. [...]
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