Kant, Voltaire, penseur politique, intermédiaire culturel, vie intellectuelle, suiveur, médiateur, République des Lettres, héritage, langue commune, liberté, humanisme
On parle d'intellectuel d'Etat pour tous ces penseurs politiques. On a notamment Voltaire ou Kant, et une série de petits auteurs, les « intermédiaires culturels » qui sont des petites mains de la vie intellectuelle, suiveurs et médiateurs qui diffusent les nombreuses idées, dans des séries de publications souvent collectives. On publie des séries de documents qui donnent un avis sur tout (avenir politique, économie, etc.).
(...)
Les intérêts intellectuels peuvent être limités lors de conflits (France-Angleterre). La France apparaît comme leader dans ce vaste mouvement intellectuel, et les Lumières (terme de Kant) vont reprendre des nuances nationales. On a assez vite des nuances linguistiques pour exprimer ces idées, jusqu'en Hongrie et Russie.
[...] Dans cette ville où il n'y avait pas d'enseignement de médecine à l'université, ce salon tenait lieu de rencontre des scientifiques. De tout cela, on voit une hétérogénéité et une multiplicité d'initiatives inégales entre les villes et académies. On a un même mouvement de sociabilité intellectuelle, qui élargit les connaissances mais vulgarise plus qu'elle ne crée. Le rôle des femmes est aussi essentiel, elles sont présentes à l'initiative et la direction de ces salons. [...]
[...] On se rencontre chez les cardinaux, on y commente les nouvelles lues dans les gazettes. On ne parle pas de la cour pontificale et on ne doit pas parler de la santé du pape etc. On apprécie les beaux mots d'esprit A partir de 20h environ, voire 22h, on a la seconda sera dans les grands palais des familles romaines. Ce sont les femmes qui invitent. On y reçoit pour discuter et jouer à des jeux d'argent. Les étrangers notables invités se plaignent en général qu'on y mange peu. [...]
[...] Le monde intellectuel et savant On parle d'intellectuel d'état pour tous ces penseurs politiques. On a notamment Voltaire ou Kant, et une série de petits auteurs, les « intermédiaires culturels » qui sont des petites mains de la vie intellectuelle, suiveurs et médiateurs qui diffusent les nombreuses idées, dans des séries de publications souvent collectives. On publie des séries de documents qui donnent un avis sur tout (avenir politique, économie etc.) Robert Daunton, enseignant à Princeton, étudie ce petit monde qu'il appelle les « Rousseau du ruisseau », moins connus que les grandes figures. [...]
[...] On n'a pas de projet intellectuel, comme dans les loges maçonniques. C'est fait pour rencontrer des amis et étrangers de passage dans un univers codé. À Florence et Rome sont des exemples différents, pas de très grandes villes comme Paris ou Londres. Florence fait face à un épuisement dynastique, et en 1737 on en profite pour donner le duché de Toscane au grand duc de Lorraine, et en échange on donne à la Lorraine le duché de Toscane. On a un changement dynastique qui amène du sang nouveau à Florence, avec des mœurs et une aristocratie nouvelle habituée aux salons et académies du XVIIIe siècle. [...]
[...] A Florence, il faut attendre le changement de dynastie en 1737 pour avoir un nouveau style dans les rapports culturels et sociaux. C'est une ville avec de nombreuses librairies et éditions, et des cercles de professeurs, bibliothécaires, éditeurs. On a un ton plus libre que dans les grands cercles de Rome et de villes européennes. Beaucoup de francs-maçons se retrouvent aussi, et on lit aussi des livres anticléricaux et mis à l'index par l'Église, ou qui proposent des changements politiques, et des érotiques. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture