Guerre navale, poids des armées, Europe, investissement militaire, circulation militaire, ordre de marche, marine, prisonnier de guerre, cosmopolitisme, maréchal de Saxe, Prusse de Frédéric, royaume de Sardaigne, France
On a un état de guerre quasi permanent. Depuis la fin du XVIIe siècle, le monde s'est globalisé avec les enjeux maritimes (guerres navales) et l'aspect colonial (on se bat aussi en Amérique).
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Les militaires préfèrent des armées peu nombreuses. On fait remarquer qu'au-delà de 50 000 hommes, les armées ne sont plus gérables. On préfère des armées plus petites et mobiles, quitte à faire converger vers le champ de bataille les régiments par des voies différentes, pour arriver au bon moment. Pour mettre une armée en ordre de bataille, une fois arrivée sur zone, il faut au moins une journée. La bataille ne s'engage pas dans l'instant. On a aussi des confusions, des complexités, à rajouter aux difficultés de se comprendre parfois. Une armée de 50 000 hommes, répartie sur 2 lignes, fait une armée qui s'étend sur 9 kilomètres.
[...] La Prusse, symbole de l'Etat militaire, consacre les 2/3 de son budget à son armée à la fin du XVIIIe siècle. Le royaume de Sardaigne y consacre 54-55% en temps de paix (65-70% en temps de guerre). La France est en retrait, avec près de 30% de son budget. Au XVIIIe siècle, on a un progrès considérable des statistiques. Les militaires fournissent beaucoup d'archives, comme les ecclésiastiques. Les effectifs restent difficiles à cerner, car on a des effectifs théoriques (on gonfle ces effectifs). [...]
[...] Dans ces immenses empires centraux, l'armée est aussi un facteur d'unité nationale. Même si on donne la priorité aux recrutements locaux, les officiers sont plus mobiles. Dans l'empire, les noblesses tchèques, polonaises et hongroises sont plus présentes et cela crée un sentiment national. Les régiments hongrois sont dirigés par des officiers qui pour la plupart ne sont pas hongrois. Dans certains pays comme la France ou la Sardaigne, on continue de privilégier des recrutements régionaux. On privilégie les relations d'hommes à hommes, entre origines. [...]
[...] En France, les soldats suisses protestants sont quand même acceptés par le roi de France même si le protestantisme est interdit. Quand les soldats sortent de l'armée, ils peuvent faire souche dans les pays qu'ils ont servi, avec une forme de colonisation à la romaine : On a une série de gens, surtout dans les régions annexées, qui font souche. Les recrutements L'armée de métier n'est pas à priori, à part en France quelque chose qui semble la règle, car il faut un financement. On a plutôt des recrutements en fonction des besoins. [...]
[...] Les dragons sont les parades de commandos qui entrent les premiers dans les villes. On a tout une série de gens dans l'armée en marche : On a des civils, comme les domestiques et valets, mais aussi des marchands qui fournissent. On a aussi des vagabonds, mendiants, blessés qui suivent l'armée, une foule de prostituée qui suit les soldats, mais aussi les familles de soldats. Cela explique les rations accordées aux soldats, car ils nourrissent parfois leurs femmes et enfants. [...]
[...] Il n'y a pas le même contact et image de l'armée. En France, on a l'habitude de voir l'armée, de voir les soldats manœuvrer et on les loge souvent. En Angleterre la popularité de l'armée n'est pas la même. Le côté professionnel de l'armée qui recrute des hommes à l'échelle nationale voire internationale, les forme à des disciplines (Prusse, Sardaigne), et met en place une administration militaire (contrôleurs des armées, commissaires des guerres, écoles militaires pour former), et tout cela se met en place surtout au XVIIIe siècle. [...]
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