L'époque moderne, c'est-à-dire la période qui suit le Moyen-Age à partir du 16e siècle, est marquée par la montée en puissance, par le triomphe à priori total d'une forme de pouvoir, d'une forme de gouvernement, qu'on nomme l'absolutisme. L'étymologie est très éclairante, le préfixe AB/SOLUTUS priver, délier de tout lien, c'est-à-dire que ce pouvoir n'a pas de limites, de contrôle humain.
Cet absolutisme est sans doute le mieux illustré en occident par le royaume de France et singulièrement par l'un des rois de la dynastie des bourbons Louis XIV (1638-1715).
L'absolutisme a été ainsi en Europe une sorte de modèle accompli d'une monarchie de droit divin.
[...] La mort du roi de 1774 se traduit par l'abandon de ces très bonnes dispositions. Croyant bien faire, Louis XVI rappelle les parlements de Paris et le réintègre dans ses prérogatives. Jusqu'en 1789, les parlements surtout de Toulouse et Paris, vont rendre impossible toute réforme en particulier fiscale, mais aussi politique. Dans les derniers mois de l'ancien régime, ils s'opposent avec grande rigueur à toute modification des modalités de convocation de vote aux Etats généraux. Ce qu'ils veulent c'est le maintien de la formule utilisée en 1614. [...]
[...] Section 3 : Le gouvernement de la monarchie absolue. Ce gouvernement de la monarchie absolue ne ressemble que très peu à ce que nous avons l'habitude d'observer. En effet, il n'existe aucune séparation des pouvoirs, et bien au contraire, cette confusion des pouvoirs est donnée, montrée comme un élément positif, indissociable de celui de la monarchie absolue. On peut donc observer, d'un côté le gouvernement central, il est symboliquement organisé autour du roi et singulièrement à Versailles et à Paris, étant les doubles capitales. [...]
[...] Les patients se déchainent chez les catholiques. Le roi est chassé de Paris et c'est en assiégeant la ville avec le futur Henri IV qu'il est assassiné par un moine Jacques Clément (1589). Henri IV n'est pas le roi légitime aux yeux de la faculté de Paris. Ce temps des troubles est marqué par les premières affirmations de l'absolutisme qui se veut à cette époque, dans les années 1580, comme un dépassement par le haut des théories qui remettent en cause la place et le rôle du roi. [...]
[...] La monarchie s'est alors retrouvée sans relai. Il y a ensuite les représentations des corps. Ces corps sont les villes et les Parlements. Pour la monarchie absolue, les villes ou certaines d'entre elles sont source potentielle de danger. D'abord, elles forment parfois des petites républiques urbaines, République au sens de personne morale de droit public, fière de leur origine. Plus gravement, ces villes comme la quasi-totalité des villes du Moyen âge entourées de murailles et de remparts garnies de tours. [...]
[...] Et en définitive, rempli le rôle du monarque absolu. On peut toutefois relever que pendant la minorité de Louis XV, la régence (pouvoir exercé au nom du roi par le cousin du roi, Philippe d'Orléans, appelé le régent), prit place une expérience intéressante à observer. La haute noblesse a cru alors prendre sa revanche après le traitement que lui avait réservé Louis XIV, c'est-à-dire une domestication, c'est-à-dire une mise à l'écart de la noblesse s'agissant d'un relatif dans le gouvernement et le pouvoir. [...]
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