Louis XIV, taille, capitation, dime, gabelle, J.B. Colbert, Mazarin, système fiscal, doctrine mercantiliste, politique fiscale de Louis XIV, finances royales, Richelieu, Compagnie des Indes orientales, manufactures royales, États provinciaux, clergé, noblesse, Tiers-Etats, colbertisme, paysans
Le système fisco-financier mis en place pendant le règne de Louis XIV était complexe et parfois incohérent. Il constituait la principale source de revenus pour le roi et jouait un rôle crucial dans le financement des opérations militaires, la construction des bâtiments, et les dépenses de la cour.
Ce système financier était basé sur un ensemble de taxes, impôts et prélèvements qui touchaient différentes couches de la société. Parmi les principales sources de revenus figuraient la taille (impôt direct sur les terres), la capitation (impôt par tête), les droits de douane et les droits d'enregistrement sur les transactions.
Cependant, le système fiscal était souvent critiqué pour son inefficacité, sa lourdeur administrative et sa propension à engendrer des abus et de la corruption. Les officiers des finances, les fermiers généraux et les collecteurs d'impôts étaient souvent accusés d'enrichissement personnel au détriment du peuple.
Ces problèmes financiers furent à l'origine de nombreux conflits et révoltes dans le royaume, notamment lors des périodes de crise économique ou de disette. Les révoltes fiscales se multiplièrent, et les mécontentements envers le système fiscal contribuèrent à nourrir le climat de révolte qui mena à la Fronde.
[...] Elle illustre l'engagement résolu de la France à suivre une voie économique dirigée par les intérêts nationaux et la quête de puissance. Développement du commerce international Au cours du XVIIe siècle, la France entreprit une série de démarches stratégiques visant à renforcer sa présence sur la scène internationale, à développer ses relations commerciales et à établir une puissante marine. Ces efforts étaient étroitement liés à sa quête de grandeur et de domination dans le contexte géopolitique de l'époque. Dès l'époque de Richelieu, la France avait amorcé le développement de son commerce international en créant des compagnies commerciales. [...]
[...] Une politique industrielle La création de manufactures royales constitua une pièce maîtresse de cette politique industrielle. Des établissements prestigieux tels que les Gobelins, la Savonnerie et Saint-Gobain (établie en 1692) furent fondés dans le but de développer des industries clés. Ces manufactures étaient étroitement liées aux capitaux du roi, ce qui garantissait leur financement et leur gestion. Les manufactures royales bénéficiaient d'un statut privilégié et d'un soutien financier direct de la couronne. Dans le cadre de cette politique, la France chercha également à attirer des industriels étrangers talentueux. [...]
[...] Manifestation de l'ordre économique sous Louis XIV Les problèmes financiers Le système fisco-financier Le système fisco-financier mis en place pendant le règne de Louis XIV était complexe et parfois incohérent. Il constituait la principale source de revenus pour le roi et jouait un rôle crucial dans le financement des opérations militaires, la construction des bâtiments, et les dépenses de la Cour. Ce système financier était basé sur un ensemble de taxes, impôts et prélèvements qui touchaient différentes couches de la société. [...]
[...] Il créait également de nouveaux offices et dédoublait certains postes pour augmenter ses revenus. Malgré ces différentes sources de revenus, les finances du royaume étaient souvent mises à rude épreuve, en particulier lors des périodes de guerre, de crises économiques ou de disette. Le roi et ses ministres devaient donc faire preuve d'ingéniosité et de pragmatisme pour maintenir l'équilibre financier du royaume. Les formes de perception Les différentes formes de perception fiscale étaient variées et comprenaient des méthodes telles que la taille et les impôts indirects. [...]
[...] Dans certaines régions, entre 25% et 40% des personnes ayant obtenu une noblesse de manière douteuse furent écartées, ce qui témoigne des efforts déployés pour restaurer l'intégrité de la noblesse et renforcer l'autorité du pouvoir royal. Face aux besoins croissants de financement, de nouveaux impôts furent introduits. En 1695, la capitation vit le jour, imposant une taxe universelle qui touchait toutes les catégories de la population. Le dixième, instauré en 1710, constituait un autre exemple de l'expansion de la base fiscale. Ces nouvelles mesures furent déployées dans le but de renforcer les ressources financières de l'État et de répondre aux demandes croissantes liées aux dépenses gouvernementales. [...]
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