En 1397, l'union de Kalmar place la Suède, le Danemark et la Norvège sous un monarque commun. La Suède est autonome dès 1448, mais reste tout de même liée. Christian II (1513-1523) tente de renforcer son autorité dans chaque royaume en s'appuyant sur la bourgeoisie et les paysans. Il se fait reconnaître roi en Suède en 1520 en éliminant des opposants (« bain de sang de Stockholm »). Ainsi, il est évincé au profit de Gustave Vasa (1523-1560) en Suède et de Frédéric Ier (1523-1533) au Danemark. Christian s'enfuit aux Pays-Bas.
Les rois se tournent alors peu à peu vers le luthéranisme, ce qui déclenche de nombreux conflits parfois sanglants. Difficultés, car les monarchies sont électives et les rois ne doivent pas mécontenter les évêques très présents au Rigsrad, assemblée qui entre autres élit les rois.
Vraie guerre civile avec la succession de Christian III (1534-1559), « le roi pasteur »
[...] Comprenant la trahison, Palsson tente de trouver des soutiens mais il est neutralisé. De même les derniers résistants dont Arason sont piégés et éliminés en 1550 En Suède, Gustave Ier Vasa n'est pas très certain. Il voit l'Eglise comme un moyen de stabilité après la guerre civile. Cependant sous l'influence de ses conseillers, Andreae et Petri, il bascule peu à peu dans le luthéranisme en créant une Eglise associée à la noblesse. Les catholiques ayant soutenu Christian II ils sont privés de tout pouvoir et leurs biens sont confisqués. [...]
[...] Crise de succession à la mort d'Alexis. Les vieux croyants espèrent pouvoir imposer une paix religieuse. Après une période de fuite, la régente Sophie fait exécuter les schismatiques. La répression s'accentue encore avec l'occidentalisation menée par Pierre le Grand (1682-1725) même si elle diminue peu à peu et prend l'apparence de mesures discriminatoires. Ces schismatiques (raskolniki) sont surtout implantés au nord et au sud, et refusant de se soumettre, fomentent des révoltes ponctuelles qui au contraire de la Pologne n'ont jamais affaibli l'Etat. [...]
[...] La candidature de Henri de Valois (futur Henri III) est avancée mais la nouvelle de la St Barthélemy fait renoncer pour un temps à cet espoir. Pour éviter les répressions on décide de fixer la liberté de religion avant l'élection ⎝Janvier 1573 : Confédération de Varsovie qui sera tenue jusqu'en 1668. Pas de territorialisation mais il faut simplement obéir aux autorités. Malgré tout on constate un certain durcissement : rejet des anti- trinitariens. De même on constate un retour des catholiques (jésuites). De même, la Confédération ne prévoyait pas les conflits religieux et ne donnait pas de sanctions. [...]
[...] Espace composé de catholiques, d'orthodoxe et de musulmans. Dés 1520, l'espace de la Prusse teutonique devient protestant. Pour autant, on n'assiste pas à une territorialisation de la religion mais ce sont plutôt les événements français qui vont influencer. Troubles religieux en décalage en Russie au cours du XVIIe siècle En Pologne-Lituanie, le luthéranisme se diffuse de manière semi clandestine à cause de la répression. Sigismond II Auguste (1548-1572) adoucit la politique en accordant la liberté de culte aux protestants même aux nobles. [...]
[...] Les grands veulent rétablir le catholicisme et assurent la régence. Les luthériens quittent le conseil royal et vont chercher appui dans des cités danoises et à Lubeck, cité de la Hanse qui veut rétablir Christian II. Les grands pour sauvegarder le catholicisme sont obligés d'accepter la succession de Christian III. Une Diète le reconnaît comme souverain et fonde l'Eglise d'Etat du Danemark calquée sur le modèle luthérien. Le roi soumet peu à peu tout le monde et impose le danois comme langue de culte. [...]
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