humanisme, époque classique, François I, monuments, Nîmes, art antique romain, art, théâtre, représentation, richesse, identité culturelle, André Duchesne, cérémonies liturgiques, cérémonies royales, monarchie chrétienne, Religion, hommage, monuments antiques, Paris, révolution, musées
La Vénus de Milo est découverte en 1830. L'ambassadeur de France l'achète aux Turcs, suzerains de la Grèce à l'époque. Il la paie et l'embarque, et les bras étaient déjà perdus. Il l'offre à Louis-Philippe (aujourd'hui, elle est au Louvre). On ne rajoute pas les bras à cette époque. On n'a donc pas les mêmes notions de patrimoine entre le XVIIe et le XIXe siècle, qui crée la notion de patrimoine à préserver.
[...] On essaie de montrer aux étudiants, et on considère que l'art fait partie de la formation. Colbert envoie toute une série d'antiquaires dans les villes de France pour relever les monuments antiques (dessiner et mesurer). L'intérêt est de garder la trace, d'en faire des copies et de publier des documents. On pourra les faire étudier, dresser des inventaires, regrouper les travaux. On a un côté classement typique du XVIIe siècle. Ce qui motive, c'est plus la connaissance que la conservation. [...]
[...] On a une espèce d'encyclopédie de l'histoire catholique et artistique de la France (description des cathédrales etc.) André Duchesne, qui publie en 1609, va être plus ambitieux et se dégage de l'aspect ecclésiastique. Il est officiellement géographe du royaume et propose une histoire des lieux pour montrer que la France est un royaume extraordinaire. C'est un grand travail publié en 7 volumes puis réédité régulièrement jusqu'à la fin du XVIIe siècle. Il a une admiration pour les grands monuments, et décrit les cérémonies liturgiques et royales. Il fait la synthèse. [...]
[...] Pour faire de la place, on le détruit. Autre exemple, à Orange, le mur dont parle Thomas Platter est détruit en 1781 pour étendre la ville. Thomas Jefferson (futur président des Etats-Unis) passe dans la ville, et se désole de cette destruction. Les châteaux ne sont pas épargnés : La salle de théâtre de Fontainebleau en 1725, et la galerie du Lys en 1738 sont détruites pour mettre des petits logements pour la famille royale. Au château de Versailles, en 1752, on détruit l'escalier des ambassadeurs (qui amenait au conseil du roi), l'un des plus beaux escaliers, pour réaménager les appartements des princesses. [...]
[...] A force de faire remonter des pamphlets et mémoires, on décide de faire une grande place pour le marché en conservant la fontaine. On demande au sculpteur et architecte Pajou de monter l'édicule dans le style de la fontaine. Le travail est fini début 1789. On a une forme de patrimoine citoyen. On voit quelque chose qui change, et cela annonce l'idée de patrimoine sous la Révolution, avec les musées (Louvre), comme élément essentiel de la politique. [...]
[...] C'est un récit de voyage humaniste où on décrit les plantes, monuments, rencontres etc. Il est le fil de Thomas Ier, un berger du Valais qui est devenu imprimeur à Bâle, puis professeur de latin à l'université. Il fait de son fils ainé un grand médecin, doyen, recteur et conseiller municipal. Il veut alors faire de son petit frère un grand notable. Le texte prend place dans la moitié du XVIe siècle, il visite une région encore en tension (il est protestant et traverse des zones catholiques). [...]
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