Légitimité, souveraineté, Napoléon, souveraineté du peuple, légitimité mixte, droit divin, cent jours, Sainte Helène
Il y a deux sortes de légitimité, la légitimité d'origine et al légitimité d'exercice.
La légitimité d'origine tient à l'acquisition du pouvoir. C'est par exemple la théorie du droit divin qui légitime les règnes des Bourbons. On peut parler de légitimité d'exercice elle est beaucoup plus fragile c'est une sorte de popularité. Si une telle légitimité dure, elle peut donner naissance à une légitimité d'origine. Pour concurrencer la légitimité des bourbons Bonaparte a tenu à se construire une légitimité d'origine que le coup d'Etat ne pouvait pas lui donner. Il a d'abord bénéficié d'une légitimité populaire qui s'inscrivait dans la continuité révolutionnaire avant de combiner celle-ci avec le droit divin d'où une légitimité mixte, une double légitimité.
[...] Devant le CE en 1802, Bonaparte a fait naître que l'hérédité du pouvoir était absolument inconciliable avec la souveraineté, il faisait donc semblant d'exclure cette possibilité, non pas dans le sens qu'elle n'assure pas la stabilité de l'état, mais simplement parce qu'elle est impossible en France. Comment concilier les deux ? Mais cette incompatibilité peut être surmonté quand la définition de la souveraineté du peuple a été modifiée. En 1804, une fois la définition allégée de la souveraineté du peuple est proclamée, alors l'incompatibilité pouvait être surmontée, la voie était donc libre pour une seconde légitimité napoléonienne. [...]
[...] La recrudescence des complots royalistes etc font craindre le régime de Bonaparte. Parallèlement l'idée de rétablir un pouvoir héréditaire a peu à peu fait son chemin. Les esprits s'accoutument à la dérive monarchique du consulat. Même du point de vue du peuple souverain, la différence pas réelle entre le consulat à vie et l'empire. La différence n'est pas énorme entre un consulat à vie et une monarchie héréditaire. Consulat à vie a de plus été décidé par le peuple. Consulat à vie à été assortie de la faculté pour Bonaparte de proposer son successeur sous l'approbation du Sénat. [...]
[...] Si il est le souverain : sa volonté a force de loi. Cependant, à la différence de l'ancien régime, c'est alors un absolutisme sans freins, régime tyrannique. A la fin il essayera de revenir à la source de son pouvoir, c'est à dire de la souveraineté, volonté populaire qui lui avait attribuer une légitimité originale. en effet, Napoléon a mesuré les risques uniquement à la fin de son règne. le trône sans la nation n'est rien que 4 morceau de bois couvert d'un morceau de velours Il dira je ne tiens pas ma couronne de mes paires (ancêtres) mais de la volonté de la nation qui me l'a donnée». [...]
[...] Notamment plein emploi, blocage dirigiste du blé, donc équilibration des denrées. Si Napoléon est resté au pouvoir 14, ce n'est pas pour sa double légitimité d'origine, c'est parce qu'uil a ;ongtemps bénéficié d'une légitimité d'exercice. On peut éleargir la perspective en remarquant que la succession des régimes en France, se sont éffondrés, a vu prédominer le pluis souvent les facteurs matériels conjoncturels, sur les arguments d'actualité. Comme si cette idée noble de légitimité convenait mal à la relative idée moderne. Il est donc illusoire de concilier légitimité populaire et divine. [...]
[...] C'est la pyramide des listes de confiances. Ce système trop complexe sera abandonné en 1802 pour un système de collèges électoraux d'arrondissement et de département qui sont chargés non pas d'élire mais de présenter soit à la nomination par le chef de l'Etat soit à l'élection par le Sénat (députés dans les assemblées, qui sont élus par le Sénat, et non par les collèges électoraux). Nous avons une base vaguement démocratique qui débouche sur un système de cooptation plutôt oligarchique en vue le plus souvent de nomination à caractère monarchique. [...]
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