Ancien Régime, patrimoine, conservation du patrimoine, journées du patrimoine, restauration du patrimoine, regalias
Aujourd'hui, le patrimoine qu'on commémore et dont on parle est celui qui nous vient du passé (un héritage qui n'est pas forcément financier), il peut être immatériel et implique l'idée d'ancienneté. Il faut alors transmettre ce patrimoine. Cette notion s'installe en France dans les années 1970-1980.
[...] C'est un enseignant, paléographe, archiviste. Il a consacré sa vie a comment peut-on transmettre l'histoire, l'abbaye de Saint germain des près, il y a l'intérieur le tombeau de Mabillon et de Descartes, il va en faire un lieu de recherche, au début il voulut effectuer des recherches pour savoir qui était des vrais saint, il tombe sur des faux documents, mal classé. Il va falloir reconnaitre les faux, il va circuler dans toutes l'Europe pour retrouver des documents. Ils font une véritable collecte de documents, et il crée une méthode en 1681, il va publier un ouvrage qui se nomme, De re diplomatica. [...]
[...] On a la notion d'histoire patrimonialisée. (Exemple : Illustration de la basilique de Vézelay en Bourgogne, dans un état catastrophique au début du XIXe siècle. Viollet-le-Duc est un grand architecte, conseiller politique, qui restaure la basilique) La IIIe République (1870 - 1940) continue avec cette idée, avec une vision différente de la Nation. Elle met l'histoire au cœur de la culture des Français dans l'école laïque. On leur apprend la beauté du pays, l'histoire glorieuse de la France. La IIIe République n'a pourtant pas pris de grandes décisions mais (lois sur la conservation des monuments nationaux) et pas de grandes innovations. [...]
[...] Des bâtiments qui vont être construits à cette époque-là, les académies ce sont des groupes de notables qui s'associent pour l'histoire locale, pour le développement de technologiques modernes comme l'agriculture. Ces académies sont construites sur la base de celle de Parsi, on est élu académistes, elles vont disparaitre avec la révolution. Mais les académies ont survécu aujourd'hui. La révolution Mabillon : C'est sans doute celui qui ferait mentir ceux qui disent qu'l n'y avait pas de patrimoine sous l'ancien régime. [...]
[...] Un concept contemporain Une extension progressive La notion culturelle de patrimoine à préserver est quelque chose de récent (L'explosion du patrimoine, Pierre Nova). En 1964, on dresse un inventaire général de tout ce qui a un intérêt patrimonial, c'est le début de cette aventure. La direction du patrimoine date elle de 1978. En 1984 sont créées les journées du patrimoine (par Jacques Lang, ministre de la Culture). En 1991, on crée les journées européennes du patrimoine et aujourd'hui tous les pays de l'Union y participent. Cette chose s'étend progressivement et récemment. [...]
[...] La politique patrimoniale est obligatoire pour marquer son temps. Aujourd'hui, depuis la fin du XXe siècle, on assiste à une privatisation de cette notion : Les entreprises et collectivités sont invitées à préserver leur patrimoine (archives, bâtiments). Les hésitations de l'époque moderne (XVIe-XVIIIe siècles) Le premier patrimoine : L'Église On peut parler de patrimoine foncier (terres) et dans le cadre de la civilisation chrétienne, on a le sacre royal (à la cathédrale de Reims, l'un des lieux principaux du patrimoine ecclésiastique). [...]
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