Notion de souveraineté, Bodin, La République, Charles Loyseau, Le Bret, Montesquieu, De l'esprit des lois, lumières, Rousseau, Le Contrat social
La souveraineté, c'est ce qui fait un État, car elle permet de créer ou d'annuler des lois. Cela signifie qu'un souverain a des pouvoirs spéciaux qui montrent qu'il est le chef. La souveraineté est éternelle, elle ne peut être partagée, donnée à quelqu'un d'autre, il n'y en a qu'une, et elle est totale. Il n'y a aucun pouvoir plus grand qu'elle dans les affaires du monde.
[...] L'idée de souveraineté selon Jean Bodin (XVI - XVIIIe siècle) Jean Bodin et sa vision du pouvoir Jean Bodin, né en 1530 et décédé en 1596, était un important magistrat et représentant politique en France. Il est connu pour avoir développé l'idée du pouvoir absolu, c'est-à-dire un pouvoir total et sans partage. Dans ses écrits, notamment dans "Les Six Livres de la République", il explique ses idées sur la politique et le gouvernement. Selon lui, un État est une communauté bien gérée, comprenant plusieurs familles et leurs biens, dirigée par un pouvoir suprême. [...]
[...] Le despote gouverne sans suivre de lois, guidé seulement par sa volonté et ses envies. Montesquieu admet aussi que les lois dépendent du climat et de la culture (théorie des climats). Pour lui, la liberté signifie suivre ce que les lois autorisent, comme en Angleterre où les pouvoirs sont séparés. Il suggère un parlement à deux chambres (une pour les nobles, une pour le peuple, qui vote le budget). Le roi ne peut pas être jugé, mais ses ministres oui. [...]
[...] Les représentants du peuple ne peuvent pas exercer le pouvoir législatif, car cela aliénerait la souveraineté. Rousseau n'aime pas l'idée de séparer les pouvoirs dans le gouvernement. Il croit qu'il devrait y avoir un seul pouvoir important, le législatif, qui fait les lois. Les autres, comme ceux qui font appliquer les lois, ne sont que des assistants et ne doivent pas avoir un pouvoir séparé. Il pense aussi que le peuple ne devrait pas avoir de représentants, car cela enlèverait leur pouvoir direct. [...]
[...] Loyseau a combiné les idées d'État et de pouvoir royal dans la figure du prince. Il a aussi montré comment les officiers servent d'intermédiaires entre le roi et son peuple. Pour lui, la société est comme un corps naturel créé par Dieu, et on ne doit pas changer son ordre. B. Cardin Le Bret (1558-1655) Après Loyseau, les partisans de la monarchie absolue ont juste repris ses idées et celles de Bodin. Par exemple, Cardin Le Bret (1558-1655), un autre avocat important, a écrit « De la souveraineté du roi » (1632), un livre sur le pouvoir royal, soutenu par Richelieu. [...]
[...] Cela signifie qu'un souverain a des pouvoirs spéciaux qui montrent qu'il est le chef. La souveraineté est éternelle, elle ne peut être partagée, donnée à quelqu'un d'autre, il n'y en a qu'une, et elle est totale. Il n'y a aucun pouvoir plus grand qu'elle dans les affaires du monde. A. Charles Loyseau (1564-1627) Influencé par Bodin, a approfondi la théorie de la souveraineté dans ses œuvres, notamment dans "Traité des seigneuries" (1608). Pour Loyseau, la puissance publique, exclusive au souverain, se manifeste à travers cinq pouvoirs principaux : législation, création d'offices, arbitrage de la paix et de la guerre, supervision de la justice, et frappe de la monnaie. [...]
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