humanisme, éducation, auteurs, Religion, bible, théâtre, imprimerie, Montaigne, culture savante, italie
Le XVIe siècle invente la période de la Renaissance (Don Quichotte). Les romans sont imprégnés des prodiges médiévaux.
Les grandes questions religieuses sont liées à des questionnements religieux (Rabelais s'intéresse à la question ancienne de la religion). Les humanistes s'intéressent aux temps et écrivains anciens.
5 à 10% des Européens du XVIe siècle lisent, et une élite écrite (culture populaire des gens qui n'écrivent pas). Une dizaine d'individus forment les humanistes (Érasme considéré comme le « prince de l'humanisme ». Il impressionne les humanistes de seconde vague comme Rabelais et passe donc à la postérité après sa mort en 1553).
[...] L'humanisme et les influences italiennes au XVIe siècle Les réformes sont des projets intellectuels au XVIe siècle. Dès le XIXe siècle, on fait des inventaires des penseurs du XVIe. Thème humaniste = Thème de la réformation, redécouverte de l'ancien et inspiration (notamment de la Bible) : Réforme des lettres (humaniste) Réforme religieuse Le XVIe siècle invente la période de la Renaissance (Don Quichotte). Les romans sont imprégnés des prodiges médiévaux. Les grandes questions religieuses sont liées à des questionnements religieux (Rabelais s'intéresse à la question ancienne de la religion). [...]
[...] Mais il fait aussi fabriquer des lettres capables de comprendre tous les textes y compris la Bible. Les humanistes pensent que les gens comprennent mal les textes et qu'il faut réinterpréter ceux de la Bible (réservé aux religieux et autorités à l'époque). Les gens ont en commun la langue latine (néolatin : Textes en latin de cette époque). Les collèges sont religieux et en latin (fréquentés par Erasme et Montaigne). Thomas Moore écrit l'utopie (société idéale sur le thème de la Renaissance) et Erasme écrit l'Eloge de la Folie. [...]
[...] Les origines, influences d'Italie Cette influence italienne est en partie à relativiser. Albrecht Dürer (dessinateur allemand mort en 1528) montre l'équivalent artistique en Europe du Nord. Tout ne vient donc pas d'Italie (Flandres). L'influence joue pleinement sur la Renaissance. Chaque pays peut regarder la Renaissance de son côté. Celle-ci est surtout employée pour les arts (puis les lettres et la réforme religieuse). Constantinople, auparavant Byzance, tombe aux mains des turcs (poussée importante de 1450 à 1520). Arrive aussi un ensemble d'ouvrages apportés par des moines ou religieux orthodoxes qui viennent se réfugier en Italie. [...]
[...] Les niveaux de cultures n'ont pas vocation à fusionner (pas de modèle unique). Il y a des enchevêtrements culturels et un modèle religieux qui se place au milieu de tout. Il y a d'abord un modèle monastique (Erasme est éduqué dans un monastère et devient enfant de chœur). On apprend alors le b-a-ba de la culture savante qu'on chante, dans le monastère puis les collèges chrétiens et privés (pas tenus pas des gens d'Eglise). Après cet enseignement élitiste, on peut trouver un emploi grâce aux capacités lettrées, ou bien grâce aux titres ou ordre (si on est fils de bourgeois, notaire etc.) Il faut maîtriser le latin à l'écrit ou à l'oral. [...]
[...] On pense que les livres imprimés en 1450 et 1500 ont été de 20 millions d'ouvrage en 1 demi-siècle, soit plus que le nombre de manuscrits produits de 1300 à 1400 : Les générations d'humanistes : La première part d'Italie (Marsile Ficin lit des livres arabes). Le premier manifeste à exalter l'Homme est celui de Jean-Pic de la Mirandole (Comte de la Concorde) dans De la dignité de l'Homme. Optimisme pour la rénovation des lettres et la connaissance des grands auteurs. Beaucoup d'auteurs ne sont pas chrétiens, le christianisme se diffuse lentement. Ces auteurs sans le savoir étaient pourtant imprégnés de la sagesse divine. Les auteurs antiques sont vus comme chrétiens du fait de leurs idées et leur sagesse. [...]
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