Révolution française, politique, états généraux, États généraux de 1789, coup d'Etat du 18 Brumaire, coup d'État militaire, histoire de France, modérés, fédéralistes, Montagnards, jacobins, Girondins, radicaux, royalistes, républicains, Jean Sylvain Bailly, Lazare Carnot, marquis de la Fayette, comte de Mirabeau, Louis Philippe, Marquis de Condorcet, Manon Phlipon Rolland, Georges Danton, Camille Desmoulins, juriste, avocat, Terreur, Maximilien de Robespierre, Jean-Paul Marat, Jacques Roux, Jean Cottereau, Charlotte de Corday, Louis XVIII, Louis XVI, Marie-Antoinette, Napoléon Bonaparte
La Révolution française couvre une période s'étendant de la réunion des États généraux en mai 1789 au coup d'État du 18 brumaire (nov. 1799). Durant celle-ci, de nouveaux hommes - et femmes - apparaissent sur le devant de la scène de l'Histoire de France. Certains survivent à ce qui fut l'une des périodes les plus instables et les plus indécises de notre Histoire tandis que d'autres traversent la Révolution comme des météorites et trouvent la mort rapidement. Ils luttent pour conquérir le pouvoir arraché au roi et forment ainsi de nombreux partis qui s'affrontent.
On peut ainsi considérer et distinguer plusieurs groupes : les modérés, les girondins ou fédéralistes, les montagnards ou jacobins, les radicaux, et face à eux, les royalistes. Pour finir, on trouve également les généraux républicains.
[...] Louis Stanislas, comte de Provence (1755-1824) : jaloux de son frère Louis XVI, il mène un double jeu avant que l'on découvre qu'il complote avec des royalistes ultras, notamment lors de la conspiration de Favras en 1791. Il s'enfuit alors en Belgique et se déclare régent à la mort de Louis XVI puis Louis XVIII à la mort du dauphin au Temple. Il revendique les actions des royalistes qui luttent en son nom et essaye de se faire reconnaître par les autres gouvernements de l'Europe. Cependant, il devra attendre la première abdication de Napoléon Bonaparte pour récupérer le trône en 1814. [...]
[...] Les girondins Jacques de Warville Brissot (1754-1793) : Cet élu de Paris à la Législative était journaliste et directeur de journal. Favorable à l'entrée en guerre ainsi qu'à la déchéance du roi, il fut un personnage fluctuant, attaqué par Robespierre (sept.1792). Il s'oppose à ce dernier après son exclusion du club des Jacobins et demande la fermeture de ce club. Pour cela, il est accusé de conspiration, est condamné et est guillotiné avec les autres Girondins. Jean-Antoine Nicolas de Caritat, Marquis de Condorcet (1743-1794) : Ce réformiste plus que révolutionnaire était un mathématicien aristocrate aux idées libérales qui développa un grand projet d'éducation publique, mais qui ne fut pas adopté. [...]
[...] Il sauve la Convention en 1795 après être devenu thermidorien en juillet. Il s'agit de l'homme fort du régime institué par la Convention en 95 : il fut en effet nommé directeur et était favorable au coup d'État de Napoléon Bonaparte. André Marie de Chénier (1762-1794) : Ce polémiste attaché d'ambassade et membre de la Société de 1789 puis du club modéré des feuillants en 1791 fut considéré comme suspect dès 1792 en raison de son hostilité à Marat. Il est alors arrêté et guillotiné en 1794. [...]
[...] Nazaire Fabre, dit Fabre d'Eglantine (1750-1794) : Ami de Danton, cet homme de théâtre et poète cupide et sans opinion est l'un des principaux instigateurs des massacres de septembre et élu par Paris à la Convention. Ce personnage trouble a été soupçonné dans de nombreux complots politiques et financiers. C'est à lui que l'on doit les noms des mois du calendrier révolutionnaire. IL est exclu des jacobins en 1794 pour concussion et est condamné à mort. Il est alors guillotiné avec dantonistes. Joseph Fouché (1759-1820) : Ce professeur de mathématiques et de physique fut élu à la Convention pour la Loire-Inférieure. [...]
[...] Alors que sa popularité est en chute, il meurt et est transféré au Panthéon d'où il sera retiré en novembre 1793. Louis Philippe, duc d'Orléans, dit Philippe Égalité (1747-1793) : Chef de la maison d'Orléans, qui est la branche cadette des Bourbons, ce descendant direct du frère de Louis XIV est élu de la noblesse aux états généraux et s'oppose à la politique de son cousin, ce qui lui obtient de devenir très populaire. Cet homme ambitieux aspire à prendre la place de son cousin et à devenir roi des citoyens. [...]
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