Mutations de la pensée historique, autorité de la religion, Etats territoriaux, prince, sentiment national
L'histoire, à cette époque, est toujours en grande partie sous l'autorité de la religion, mais de plus en plus, elle sert les intérêts temporels, le prince et les questions civiles, dans le cadre de la constitution d'Etats territoriaux de +/+ vastes qui s'affirment progressivement, se mettent en concurrence, et cherchent à faire émerger un « sentiment national ».
Les écrits se mettent de plus en plus au service des intérêts temporels c.à.d. du prince. Il faut couvrir des réalités différentes. Dans le cadre de la constitution : des grands états territoriaux s'assurent le soutien de différents auteurs qui assoient leur légitimité.
[...] En réalité au dela des faits qu'il raconte : il reprend la fonction pédagogique et didactique que l'histoire avait à ses origines et déclare que ce qu'il écrit s'adresse avant tout au prince, aux gens de cour pour leur éducation, pour les aider à bien gouverner. L'histoire est investie d'une puissance nouvelle : analyse et fonction opérationnelle. La place de ceux qui écrivent l'histoire se trouve valorisée. On commence à voir, comment l'histoire devient un véhicule de constitution et d'exaltation d'un sentiment commun et d'identité commune. [...]
[...] - Les Chroniqueurs historiographes des XIVème et XVème siècles. Les Princes, à partir de cette période, font de plus en plus passer à leur service des historiens qui sont entretenus à la Cour, chargés d'encenser leur maître, de défendre leur droit Ils sont donc les auteurs de panégyriques. Cette histoire est par conséquent de politique mais reste toujours au service de Dieu puisque le monarque est l'émanation de la volonté divine. Toutes les dynasties qui commencent à s'enraciner accordent une attention particulière à cet outil politique. [...]
[...] Ce qui est caractéristique de ses écrits est le fait qu'il est très attaché à ses sources. Il recherche des sources de première main, qu'il critique de manière extrêmement rigoureuse. Il adopte à l'égard de beaucoup de sources, une attitude détachée et critique. Attention à l'anachronisme et à la subjectivité du chercheur. L'un comme l'autre n,'écrivent pas de manière neutre. Ils veulent se faire les défenseurs de l'institution monarchique. Pouvoir suffisamment fort pour faire taire toutes les divisions. Précisément d'autres historiens de ce temps là se lancent dans cette réflexion sur la nature du pouvoir. [...]
[...] Mais parallèlement histoire bénéficie de progrès de la connaissance. En particulier nouvelles données accumulées grâce aux fouilles archéo découverte pompéi, intérêt porté aux autres grandes civi. Cette histoire se débarrasse de sa dépendance envers la théologie. L'homme commence à s'approprier son histoire et cependant au moment où l'histoire se débarasse de ce poids, les philo imposent leurs idées et leur nouveau crédo. La foi en la raison, la croyance au progrès et les philosophes français dans leur lutte pour faire triompher leurs valeurs opèrent une véritable récupération de l'histoire. [...]
[...] Transfert de savoir et de connaissances qui se fait progressivement de l'est vers l'ouest Affirmation de l'histoire politique du XIII au XVe siècle principalement : Développement et mise en forme des grands récits de croisades qui sont l'œuvre d'auteurs qui ont participé à cette aventure. Villehardouin, né vers 1150 et meurt en 1213 et a participé à la 4e croisade. Il écrit et conteste la suprématie du latin et écrit en français = langue vernaculaire. Il fait du terrain. Il est engagé dans l'action donc l'histoire reste partiale. Il s'efforce de justifier le détournement de la croisade vers Constantinople. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture