France, 16e-17e siècle, politique, Europe moderne, royaume, lois fondamentales, Traité de Verdun, Charlemagne, Époque moderne, Henri IV, Louis XIII, Moyen-âge, rationalisation du pouvoir, histoire politique de la France
S'il est difficile de donner une description synthétique de la grande diversité politique en Europe moderne, il est possible de présenter cette politique sous deux ensembles, deux types d'organisation du pouvoir :
- Les États dynastiques.
- Les États fonctionnant sur un mode électif.
- L'élection est l'idée que l'on choisit des représentants, avec une dimension religieuse importante (les élus sont en effet également choisis par Dieu). Être élu alors signifie incarner les intérêts d'un groupe. Dans ces systèmes électifs, ce sont les élites qui sont les représentants de la cité, de l'État.
[...] À la mort de ce dernier, l'union est encore très fragile et son successeur, Louis XII, épouse à son tour Anne de Bretagne pour véritablement consolider les liens. Le processus est néanmoins extrêmement long et il y a des négociations entre la noblesse bretonne afin de mettre en place un système juridique qui puisse contenter tout le monde. Le processus aboutit en 1532, où la Bretagne est incorporée au Royaume de France. Il y a aussi l'exemple de Provence, récupérée par les Rois de France à la fin du Moyen-âge. [...]
[...] Elle accepta sans mot dire d'être écartée du pouvoir en 1661, lorsque Mazarin meurt. - Marie de Médicis, elle, s'impose à son fils avec son favori, Concini. C'est donc un coup d'Etat que doit faire Louis XIII pour reprendre le pouvoir : il fait assassiner Concini et doit faire la guerre à sa mère. Pour faire face à ses problèmes s'est développé un corps de doctrines juridiques lié à la loi salique. Par exemple, la doctrine de catholicité fut établie et utilisée lors de la succession d'Henri de Navarre, héritier protestant, qui fut forcé à se convertir pour s'assurer l'obtention de la couronne de France. [...]
[...] Il s'agit de la question des ducs de Bourgogne qui ont construit une principauté souveraine très puissante et très riche. Après la guerre de Cent Ans, la France entre en guerre contre les ducs de Bourgogne et Charles le Téméraire, dernier Duc de Bourgogne, n'a qu'une fille, Marie. Pour contrer les velléités d'annexion des Rois de France, il marie sa fille à Maximilien de Habsbourg en échange de son appui contre les Français. Cependant, ces derniers la remportent en 1477 et, à l'issue de cette guerre, la France obtient la Bourgogne et la Picardie. [...]
[...] La translatio imperii a ôté au peuple tout pouvoir, tandis que celui de l'Empereur est devenu absolu. Le juriste Alciat (1492-1550) est le fondateur du mos gallicus, ou l'école de Bourges, qui est un établissement très important. Dans son interprétation de la souveraineté, il insiste sur l'idée de consentement du peuple, et en fait le principe général de toute légitimité, ce qui le conduit à faire des recherches historiques pour retrouver des traces, dans le passé, de ces pratiques de consentement. [...]
[...] Enfin, lorsque la Révolution éclate, la France fait 528.000 km². La notion de frontière n'est pas la même à l'époque moderne qu'elle peut l'être aujourd'hui. Elle prend place dans un contexte où l'on a des systèmes territoriaux extrêmement complexes et morcelés. Les territoires sont alors régis par des principes toujours féodaux, des enclaves, des enchevêtrements de vassalités . Ainsi, une définition claire de la frontière n'est pas évidente puisque la limite des territoires elle-même n'est pas évidente, à cause de raisons techniques de représentation de l'espace. [...]
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