Traite négrière, Listré, main d’œuvre, colonies, commerce de la traite, traite négrière française
Le document étudié est un extrait d' « Histoire de la Révolution et des évènements de Saint-Domingue depuis 1786 jusqu'en 1812 » rédigé par Listré. Ce récit littéraire, à la fois historique et autobiographique, est extrait du fonds Gabriel Debien de la Bibliothèque Municipale de Nantes sous la référence 1809, publié dans « Centre de Recherches sur l'histoire de la France atlantique -Université de Nantes -Enquêtes et Documents » en 1972. Cette partie étudiée, extraite de l'ouvrage, a été publiée en 1992 au sein d'un recueil de documents sous la direction de Jean Boutier, « Documents d'Histoire Moderne du milieu du XVIIème siècle à la fin du XVIIIème siècle ».
Listré rédige cet ouvrage après 1812, lors de son retour en France ; Listré, négociant nantais issu de la bourgeoisie, s'installe à St Domingue après s'être enrichi en participant aux traites négrières nantaises ; Il y exerce la profession d'avocat au Cap-Français, capitale de la partie française de l'île de St Domingue ; Il vit à Saint-Domingue lorsque une partie de l'ile est colonie française, et lorsque les esclaves noirs de l'ile se révoltent en 1791, et lorsque l'ile accède à l'indépendance en 1804 et prend le nom d'Haïti. Il est ainsi un auteur témoin et contemporain des évènements, son récit présente donc un certain intérêt malgré le fait qu'il exprime les faits historiques d'un point de vue subjectif.
[...] Histoire Moderne : La traite négrière selonListré. Le document étudié est un extrait « Histoire de la Révolution et des évènements deSaint-Domingue depuis 1786 jusqu'en 1812 »rédigé parListré.Ce récit littéraire, à la fois historique etautobiographique,est extrait du fonds Gabriel Debien de la Bibliothèque Municipale de Nantes sous la référence 1809, publié dans« Centre de Recherches sur l'histoire de la France atlantique -Université de Nantes -Enquêtes et Documents »en 1972. Cette partie étudiée, extraite de l'ouvrage, a été publiée en 1992 au sein d'un recueil de documents sous la direction de Jean Boutier, « Documents d'Histoire Moderne du milieu du XVIIème siècle à la fin du XVIIIème siècle ». [...]
[...] Il tend a l'africain les présents qu'il lui a apportés comme on nous le ditligne 33 à 35 « il avait soin de ne point aller les mains vides et de porter quelque présents au Roi comme une cave d'eau de vie ect ».Du roidépendaitla possibilité de pouvoir charger le navire en esclaves donc il fallait le mettre en bonne condition. Quand la permission de traiter étaitaccordé,le marché aux esclaves ouvrait. Une partie de l'équipage du négrier descend a terre pour construire une baraque pour y entreposer les marchandises de troc. [...]
[...] Saint Domingue est en 1777 la plus importante et la plus peuplée des iles françaises. L'allusionaux lignes 6 et7,« pour remplacer les mortalités »,souligne,même siListré ne s'attarde pas sur ce détail, que les esclaves de Saint-Domingue étaient soumis à de mauvais traitements entrainant un fort taux de mortalité Au sein desplantations, lesgrandes habitations regroupent les terres destinées aux cultures (canne à sucre, café, coton . les ateliers de production, la maison du maître, les dépendances, les cases des esclaves . [...]
[...] Les esclaves malades sont quand même achetés mais moinscherpar les petits planteurs ou chirurgiens qui considèrent avoir fait une bonne affaire quand ils les guérissent comme nous le dit Listré à la ligne 81 « il en restait toujours quelque uns qu'on ne pouvait vendre soit parce qu'ils étaient trop défectueux, malades ou pour autre cause, et on appelait se reste queue qu'on vendait à quelque chirurgien à très bas prix ». Le prix de l'esclave ou des esclaves est débattu entre le capitaine et les planteurs je cite ligne 86« il passait avec ses nègres dans la grande chambre du navire ou étaient le capitaine et le consignataire.Làon convenait du prix et du mode de paiement. »Le prix dépend del'âge, de l'état de santé, de la force physique de l'aspect général. [...]
[...] Quand l'affaire était conclue , le lot des esclaves acheté embarquaient sur le négrier. La Vie à bord du négrier : direction les colonies Listré nous dit à la ligne 50« La cargaison achevé on partait directement d'Angole pour les colonies sans relâche à moins de besoinpressants ». En effet le capitaine ahâted'en terminer et plus un négrier s'éternise dans une rade plus les menaces qui le guettent peuvent se réaliseravec les maladies tropicales, épidémies suicide de noirs, conflits ect. [...]
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