Dans cette introduction nous allons découvrir les notions d'époque moderne et d'ancien régime.
Depuis le XIXe siècle, la discipline historique se divise en différentes spécialités qui se rattachent aux cadres chronologiques générales :
- la période de la Préhistoire,
- la période antique,
- la période médiévale,
- la période moderne,
- la période contemporaine.
Ces cadres chronologiques peuvent paraître évidents. Cependant en moderne, c'est loin d'être le cas.
L'époque moderne a priori englobe trois siècles, le XVIe, le XVIIe et le XVIIIe siècle.
Ce sont les historiens français qui se servent de deux expressions génériques pour désigner ses cadres. On parle donc d'époque moderne ou d'ancien régime.
La notion d'ancien régime a une connotation institutionnelle et politique. Le terme de régime fait d'ailleurs allusion au régime politique, c'est-à-dire au régime monarchique et plus généralement aux institutions étatiques, qui est établi en France jusqu'à la révolution française de 1789, depuis l'époque médiévale (...)
[...] Donc cette notion, elle est problématique en plus, pas parce que elle est courte, mais elle n'est pas transposable sur l'histoire européenne. En outre elle se focalise sur la fin de la période, c'est-à-dire, la révolution, et non pas sur le début. Donc parler d'ancien régime, n'est pas le mieux. Est-ce que c'est mieux de parler de France moderne ou d'époque moderne ? Quand on parle de France moderne c'est le terme moderne qui pose problème. En effet la notion de modernité, elle est toute relative. Elle est toute relative et elle s'avère finalement très difficile à saisir. [...]
[...] Du coup la tendance des historiens français est de découper la période moderne. Il en résulte alors qu'il y a des sociétés de seiziémiste, de dix- septièmiste et de dix-huitièmiste. À défaut d'avoir des cadres chronologiques de ses trois siècles, d'autres historiens ont tendance à découper les périodes en fonction des différents règnes ; ça sera le siècle de Louis XIII, le grand siècle de Louis XIV et le siècle de Louis XV, parce que ces règnes ont été longs. [...]
[...] Et que donc nous entrons dans une nouvelle ère, l'ère napoléonienne. Des études ont fixé bornes chronologiques, une borne aussi signifiantes. En effet 1802, c'est la publication de Chateaubriand du début du christianisme, qui se caractérise par un éloge des anciennes valeurs de la monarchie française et par un retour en force de la religion catholique. Les idées de Chateaubriand étaient partagées par Napoléon qui aimait le lire. Donc certains historiens de la littérature font remarquer aussi que 1802, c'est l'année de naissance de Victor Hugo, dont la vie et carrière littéraire va couvrir tout le XIXe siècle. [...]
[...] On parlera alors de la première et d'une seconde modernité. La première modernité, elle va de 1470 à 1560 avec l'apparition de la Réforme et les guerres de religion en France. C'est un temps qui est assez homogène d'un point de vue culturel et social, et religieux et sa sur valorise les aspects culturels. La seconde modernité naitrait dans le cadre de ce qu'appel le grand chercheur, Paul Hasard, a appelé la crise de conscience européenne, dans les années 1670 et débouche sur le temps du classique français après l'époque baroque. [...]
[...] Avec la réflexion qui continue sur le temps et les cadres chronologiques, les lignes sont en train de bouger. Mais il faut bien reconnaître qu'aujourd'hui en France l'époque moderne commence en 1470 avec la renaissance. On voit quand même que l'époque moderne n'a pas réellement de début. Maintenant voyons quand il faut faire terminer l'époque moderne. On ne peut que souligner l'importance de la révolution française. Donc en France pendant longtemps la révolution française marque la fin de l'époque moderne. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture