- Protéger le royaume contre les ennemis du dehors : la hantise de l'invasion reste constamment présente.
- Mais c'est aussi assurer la prééminence de la dynastie en Europe : il entend être le monarque le plus puissant.
Bref, la puissance royale = puissance guerrière.
La politique étrangère, domaine réservé au monarque et Conseil d'en Haut (...)
[...] Quel est le résultat de cet immense effort de guerre ? III. UNE ÉPHÉMÈRE prépondérance française en Europe 1661-1715 Tout au long de son règne, Louis XIV a donc été un roi de guerre soucieux d'imposer l'hégémonie française. En 1715 sur son lit de mort, il déclare à son arrière-petit-fils le futur Louis XV qu'il n'a pu maintenir la paix et soulager le peuple en raison des nécessités de l'Etat La guerre a en effet été un moyen essentiel de légitimer son pouvoir et d'assurer sa gloire et la puissance de son royaume. [...]
[...] La bombarderie : Louvois et Louis XIV : arme de destruction + arme psychologique qui terrorise l'ennemi La guerre de siège S'emparer des villes stratégiques On évite les affrontements directs entre deux armées car ils sont trop coûteux en vies humaines avec l'artillerie ; les affrontements sont plus rares : on cherche à ruiner l'ennemi en prenant les villes et rasant la campagne. Les sièges des villes Opérations essentielles : sous le règne de Louis XIV sièges sont dirigés par Vauban, ingénieur en chef, qui met au point la technique du siège : - des tranchées en zigzag. - La ceinture de fer. [...]
[...] Le roi, premier des guerriers 1. Le roi de France est le premier des nobles ; il commande l'armée en personne : Toute son éducation est tournée vers l'art de la guerre. La chasse est un entraînement à la guerre. Henri IV a mené lui-même la reconquête du royaume. Louis XIII en particulier lors de la reprise des guerres de religion. Louis XIV de 1650 à 1693 ; mais Louis XIV ne fait plus la guerre comme son grand-père Henri IV : il n'a jamais pris part à une bataille : en effet, Turenne a été décapité par un boulet en 1675 : danger et Marie-Thérèse, sa femme, paraît à tous comme parfaitement incapable d'assurer une régence ! [...]
[...] Les traités d'Utrecht et de Rastadt en 1713 et 1714 : vers la prépondérance anglaise (voir cours) Conclusion : En 1715, équilibre européen : prépondérance partagée France Angleterre. La volonté hégémonique française a été mise en échec par une série de coalitions européennes. La France affaiblie par les très graves crises de 1693-1694 et de 1709 n'a pu seule faire face à l'Europe tout entière et financer et mener une guerre à la fois sur terre et sur mer. À l'issue de la guerre de Succession d'Espagne, la plupart des Etats et des peuples européens aspirent à la paix. [...]
[...] Aucune durée limitée de peine : de morts 2. L'économie nationale au service de la guerre Loin d'être une perte sèche pour une économie nationale, la guerre est la première industrie de l'Ancien Régime : absence d'un marché de consommateurs suffisamment important pour soutenir la croissance. La guerre va avoir un rôle moteur. Économie au service de la guerre ; on peut parler d'une économie d'Etat : puissant interventionnisme de l'Etat dans les affaires économiques. L'industrie de l'armement 3 secteurs essentiels : L'agriculture : la construction de bateaux nécessite d'énormes quantité de bois. [...]
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