Sciences politiques, relations, Etats en Europe, Amérique, 1559-1715, puissances de l'Ouest, Europe de l'Est, Empire chrétien universel, monarchies nationales
Pourquoi relations « entre États » plutôt que « Relations internationales » ?
Car en histoire au-delà des faits, des traités, des batailles, il y a des mots qui ont une valeur que l'on ne peut pas utiliser comme l'on veut. L'expression relation internationale fait référence à une histoire très contemporaine. Ce sont des relations internationales que l'on appelle, pourquoi ? Parce qu'elle intéresse les nations, non seulement en tant qu'état, en tant que construction politique, mais qu'elle intéresse les nations au niveau de leur agent économique et aussi au niveau de leur peuple.
Or, le mot nation est un mot du moins au début de la période : anachronique. La nation, ça veut dire quoi ? Aujourd'hui la nation c'est une identité on y donne un sens très identitaire. La nation c'est l'adhésion à un certain nombre de valeurs collectives, de culture pour la sphère germanique notamment, c'est la culture, la langue. En France la notion de nation, elle a été surtout été ébauchée et c'est solidifié au 19e siècle. La nation c'est ce que l'on appelle vouloir vivre ensemble. Une nation qui n'est pas basée sur l'ethnie, qui n'est pas basée sur la croyance, mais basée sur la volonté d'appartenir à un groupe. Quel groupe en particulier ? À une république, à fondement démographique.
[...] 4ème mariage, Il se marie en Autriche en 1570 avec sa nièce Anne d'Autriche. Princesse autrichienne. C'est une union de retrouvaille des deux branches des Habsbourg qui se retrouvent. Ce mariage permettra à Philippe II d'avoir un fils, Philippe III qui héritera du royaume. Et lui épousera une autrichienne. ( Chaque mariage a été pensé comme une décision géopolitique pour donner à l'Espagne un maximum d'atout sur la scène européenne. Même le mariage français lui servira à long terme. Pendant les guerres de religions, Philippe II sort la petite fille d'Henri II qui est la fille d'Isabelle de France. [...]
[...] Le port est défendu par des hollandais mais aussi par des anglais d'Elizabeth qui sont venu aider les hollandais. Les hollandais se tournent aussi vers Henri IV. Henri IV envoie des aides financières, militaires et même il laisse partir des volontaires. Immédiatement il y a une réplique espagnol, Philippe III rappel le traité de 1598 qu'il a signé avec la France. Il considère que ce geste est un acte inamical après le traité de Vervins. Philippe III ne déclenche pas la guerre à la France, mais il va faire une réplique économique. [...]
[...] Hors, les français sont obligés de lâcher Marie Stuart. Car les guerres de religions en France empêchent toute intervention au Nord. De ce fait, c'est Philippe II qui va récupérer dans son jeu diplomatique la carte écossaise : Marie Stuart. Marie Stuart est catholique et elle est la plus proche du trône d'Angleterre, deux qualités qui la rende intéressante aux yeux de Philippe d'Espagne. Il va proposer à Marie Stuart son aide. Mais, il ne peut plus beaucoup l'aider, car Marie Stuart a tellement mal manœuvré, qu'elle a fini par perdre son trône et se fait chassé par ses sujets : par le pasteur John Knox calviniste presbytérien. [...]
[...] Et puis au milieu, le roi de France Henri III, dont la marge de manœuvre est étroite. Henri III doit composer et s'appuie sur un tiers parti : des politiques qui sont des bons catholiques et qui veulent en finir avec les guerres de religions et rétablir la puissance de l'état. La France est en proie à ces trois parties. Quel est l'attitude de l'Angleterre par rapport à cette France ? Elizabeth est très prudente, au début elle a joué la carte protestante : elle soutient Condé et en échange d'argent et d'arme et de soutient, elle demande à Condé de lui céder un port de France. [...]
[...] Un véritable arsenal législatif qui attache les paysans et en fait des serfs. Ce phénomène entraine une fermeture de la noblesse qui s'organisent autour de grand domaine c'est l'époque ou vont se multiplier les grands domaines : des milliers d'hectares, un grand seigneur ceux que l'on appel les Magna polonais ou Hongrois, vont se livrer à l'agriculture extensif, et vont mettre en céréale des milliers d'hectares auxquels sont attachés des villages de serf qui cultive pour ses maitres. Ces grands seigneurs exportent leur récolte vers l'Europe Occidentale qui connait à partir de cette époque un déficit en céréale. [...]
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