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L'idée de progrès, un concept central de la modernité, a profondément marqué la pensée européenne entre le XVIIe et le XVIIIe siècle. Cette période a été témoin de remises en question majeures des croyances traditionnelles et de l'avènement de nouvelles perspectives basées sur la raison et la science.
[...] La raison et la religion vont ensemble. Lumières et Révolution : émancipation de l'individu et impact sociétal La période des Lumières a marqué un tournant crucial dans la pensée occidentale, caractérisée par l'émancipation de l'individu et l'appel à la liberté de pensée, résumée par la maxime de Kant, "sapere aude" (ose savoir). Cette époque a remis en question l'autorité des dogmes et des institutions, en particulier la religion, favorisant ainsi une humanité autonome. Les philosophes des Lumières, bien que principalement déistes, ont rejeté la tradition au profit d'un avenir conçu par l'homme. [...]
[...] Il souligne le rôle crucial de l'État dans la mise en place d'une tolérance civile. John Locke (1667, 1686) = À travers ses écrits de 1667 et sa "Lettre sur la tolérance" de 1686, Locke sépare nettement le gouvernement du domaine religieux. Il argumente contre l'usage de la force dans les questions spirituelles, affirmant que l'intolérance religieuse ne trouve pas sa justification dans la volonté divine. Locke note toutefois des exceptions à cette tolérance, notamment envers les athées et les catholiques, considérés comme des menaces pour la monarchie britannique. [...]
[...] Cette opposition marque un tournant, excluant la Révélation de l'étude de la nature. Les fondements de la tolérance : un aperçu historique et philosophique Dans le contexte historique et intellectuel du XVIIe et XVIIIe siècle, la notion de tolérance a évolué de manière significative, façonnée par des penseurs influents. L'Académie française et la Tolérance (1694) = pour eux, la tolérance se définit par l'indulgence envers ce qui n'est pas intrinsèquement bon. Cette définition initiale marque le début d'une réflexion plus approfondie sur le concept. [...]
[...] Balthazar Bekkes, dans son livre, remet en question certaines croyances chrétiennes. L'avènement du rationalisme et du progrès au XVIIIe Siècle Fontenelle, avec ses "Entretiens sur la pluralité des mondes" en 1686, pose les bases d'une vision rationaliste de l'univers, préfigurant les Lumières et soutient les idées scientifiques de Newton en France. Cette idée de progrès, reprise par Diderot et Condorcet, s'oppose à la notion de péché originel. Rousseau, dans son discours de 1755, introduit l'idée que l'homme peut toujours s'améliorer, ce qui le distingue des animaux. [...]
[...] Les prémices du progrès au XVIIe Siècle En 1682, la France dépénalise la sorcellerie, reflétant un changement d'attitude vers les croyances superstitieuses. Pierre Bayle, un pasteur protestant, vivant en Hollande, conteste l'idée que les comètes sont des signes et dit que les miracles sont des illusions. Il critique les traditions religieuses et pense que les faits sont importants pour découvrir la vérité. Il est critiqué par d'autres, mais protégé par Lord Shaftesbury en Angleterre. Richard Simon écrit en 1693 un livre critiquant l'Ancien Testament, interdit en France. Il pense que l'Église a dû corriger des erreurs dans les textes sacrés. [...]
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