Les conflits semblent en réalité avoir débouché sur le principe que chaque État politique à une religion. Se pose la question partout des minorités religieuses (le fait que dans l'espace germanique, il y aura des zones de confessions calvinistes ou luthériennes, et des zones de confession catholique). L'Angleterre choisit sa réforme de la chrétienté, qui débouche sur un protestantisme d'État, qui va lui aussi avoir ses minorités catholiques ou calvinistes notamment (le Roi devient chef de l'État et de l'Église anglicane).
[...] On trouve des gens déçus (ultra ligueurs) qui s'exilent en Espagne ou à Bruxelles, et des ultra protestants qui n'ont pas acceptés la conversion et les compromis d'Henri IV et qui s'exilent à Genève. On n'a finalement pas de compromis, comme souhaité par Catherine de Médicis ou Michel de l'Hospital, jugé impossible. La radicalité des catholiques notamment, et la politique des années 1570 - 1580 avec la montée en force de cette radicalité (sous la forme de la ligue) a entrainé le paroxysme de ces guerres de religions. Louis XIV lui-même devra expliquer aux parlementaires et les menacer pour leur faire appliquer l'Edit de Nantes. [...]
[...] On regarde ainsi de près leurs actions. Le « tour de France » royal tente donc de montrer un souverain majeur qui venait accomplir des cérémonies et rite (« Roi guérisseur » notamment), et tout cela renforce son pouvoir. Une crise totale (1572 - 1580) : La Saint Barthélémy Les guerres montrent encore des minorités protestantes et une majorité catholique qui appelle à la purge. Les régions importantes sont les provinces du Sud du Royaume, où les protestants entendent se rendre maitres des principales villes. [...]
[...] Henri IV rentre dans sa ville de Paris. Il réussit tout ça au fur et à mesure, il y a un ensemble de villes qui lui résistent longtemps (Normandie et Bourgogne, Nord avec la Picardie, et frontières avec la Savoie). Il dépense énormément d'argent pour s'assurer que les chefs des provinces catholiques déposent les armes. Le Roi est menacé par des gens qui souhaitent le poignarder. On a des anciens élèves de jésuites très actifs dans le mouvement de la ligue (ordre de la contreréforme) qui sont arrêtés avant toute tentative. [...]
[...] Les guerres de religions (1559 - 1598) Elles sont en France, mais il y aussi un contexte européen (dans les pays qui entourent la France). Dans les Pays-Bas « espagnols » (Belgique), il y a aussi une diffusion de la réforme. Les choses sont également complexes dans l'espace germanique. Les conflits semblent en réalité avoir débouchés sur le principe que chaque Etat politique a une religion. Se pose la question partout des minorités religieuses (le fait que dans l'espace germanique, il y aura des zones de confessions calviniste ou luthérienne, et des zones de confession catholique). [...]
[...] Elle inaugure les guerres de religion. C'est le fait que des membres d'un cortège de la famille de Guise vont se lancer dans un massacre d'un groupe protestant à Vassy, avec à l'issue un massacre local et des rassemblements protestants pour trouver des armes. Les Bourbons à leur tête sont capables de monter des troupes ( hommes dont cavaliers). On cherche aussi à recruter des mercenaires (comme en Allemagne, appelés des reîtres). Cette guerre est littéralement une guerre qui vise, pour les protestants, à tenter de prendre des villes où les minorités protestantes sont suffisamment importantes (gages de la tranquillité et la sécurité) comme à Nîmes (encore aujourd'hui très protestante). [...]
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