Ancien Régime, relations diplomatiques européennes, XVIIIème siècle, écarts sociaux, géopolitique de l'Europe
L'Ancien Régime: terme inventé sous la révolution en 1790 pour définir l'Etat antérieur. L'Ancien Régime définit l'ordre économique, politique et social de la société. Il est en place pendant environ trois siècles, de la fin du Moyen-Age jusqu'à la Révolution, et ses cadres demeurent assez similaires malgré une lente transformation des institutions.
[...] - La nouvelle bourgeoisie : conquête bourgeoise d'une partie des grands biens ruraux dans la deuxième moitié du XVIIIe. Ils vont se rallier au mouvement révolutionnaire en quête de pouvoir politique. Ils englobent les talents (Marat est médecin / Robespierre Avocat . ) et des grands banquiers. Les agitations : Les agitations paysannes sont passives : refus de payer les droits seigneuriaux . Ou actives : grève des dîmes, incendies, destructions des clôtures imposées par le seigneur Les disettes perdurent au XVIIIe (1725-26 ; 1738-41 ; 1747 ; 61-62 ; 75). [...]
[...] Histoire moderne La France au XVIIIe siècle Contexte général : - D. BLAYAU - LEBRUN L'Europe et le monde - DEYON - CORNETTE (politique) I-L'Ancien Régime Terme inventé sous la révolution en 1790 pour définir l'Etat antérieur. L'Ancien Régime définit l'ordre économique, politique et social de la société. Il est en place pendant environ trois siècles, de la fin du Moyen-Age jusqu'à la Révolution, et ses cadres demeurent assez similaires malgré une lente transformation des institutions traits principaux le caractérise : - Economiquement : la lenteur des liaisons, la prédominance de l'agriculture, une métallurgie insignifiante dans un secteur industriel secondaire et un système bancaire médiocre (malgré la tentative de Law de 1720). [...]
[...] Les redevances sont lourdes et de nombreux droits sont toujours payés en nature (Champart / Dîme / Corvées / Monopoles seigneuriaux sur le four, pressoir, moulin / impôt royal). La hiérarchie sociale à l'intérieur des campagnes reste inchangée. On retrouve les grands fermiers, notamment dans le bassin parisien céréalier. Ils ont peu de terres mais un gros capital (environ livres par an). Viennent ensuite les laboureurs qui exploitent 10-20 hectares, suivi des petits paysans, soit 30 à 50% de la population (gagnent à peu près 200 livres par an). [...]
[...] La papauté ne joue plus aucun rôle diplomatique. Les enjeux sont maintenant coloniaux et maritimes. Les premières puissances à en avoir eut conscience ont été les grandes puissances maritimes, notamment la Grande-Bretagne. La dimension mondiale est la mutation des relations diplomatiques au XVIIIe. Les grandes compagnies de commerce jouent un rôle primordial dans la diplomatie européenne. Ce sont de véritables puissances surtout les compagnies anglaises et hollandaises qui ont pour unique critère le profit. Ainsi les rivalités européennes traditionnelles s'accompagnent de conflits nouveaux sur les océans et aux colonies car la possession et l'exploitation de celles-ci devient essentiel pour l'Europe puisqu'elles assurent d'énormes bénéfices. [...]
[...] La société française connaît de nombreux mouvements au XVIIIe. La mobilité augmente après 1750 avec l'accélération d'un mouvement vers les villes. Un grand nombre de Français se déchristianisent, c'est donc une sensibilité nouvelle qui apparaît. Les formes extérieures du catholicisme reculent (baisse des communions, moins de vocations, forme des testaments devient plus laïque). L'analphabétisme recule également : fin XVIIe 71% des hommes analphabètes contre 52% fin XVIIIe.La moitié des hommes à la veille de la révolution a acquis les rudiments permettant de lire et d'écrire, notamment dans la moitié nord-est de la France. [...]
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