La guerre confessionnelle commence avec le tumulte d'Amboise où des protestants tentent un coup de main contre les Guise, catholiques intransigeants. Catherine de Médicis tente de concilier la situation avec l'Edit de Janvier (1562) qui prône la tolérance civile. Mais il est refusé par beaucoup et aboutit au massacre de Wassy (1er mars 1562).
Louis de Condé, prince protestant tente de riposter en déclenchant une guerre qui est perdue et aboutit à l'Edit d'Amboise en mars 1563 et établit une paix relative. Deux nouveaux conflits éclatent sans vainqueurs. Le mariage de Henri de Navarre et Marguerite de Valois en 1572 semble apporter la paix, mais l'attentat contre Gaspard de Coligny et la St Barthélemy (août 1572) réduisent tout à néant.
La guerre politico religieuse débute avec la formation du parti des Malcontents en 1573 concurrencée par la Ligue. Les huguenots se relèvent du massacre et associés à des nobles forment les malcontents et font pression sur Henri III pour imposer l'édit de Beaulieu en 1574 et très libéral du point de vue religieux.
[...] Certaines familles s'entre-déchirent même entre les deux confessions (Albret, Montmorency). Les communautés protestantes se placent d'ailleurs toujours sous la protection d'un grand seigneur qui propage sa foi les armes à la main. Condé s'affirme d'ailleurs comme protecteur général des Eglises Moins d'organisation du côté catholique où l'on trouve quelques unions ⎝Montmorency, Guise et Saint André qui forment le triumvirat pour reprendre la politique rigoureuse de Henri II. Leur échec après 1563 marque la fin de ce triumvirat et le retour à une politique conciliatrice. [...]
[...] ⎝Massacre de 40 protestants à Rouen en 1571. On dit même que la St Barthélemy aurait commencé lorsque les catholiques ont vu fleurir une aubépine au cimetière des Innocents, signe de soutien divin. Mise en avant des enfants lors des supplices, car leur innocence incarne la violence divine La crise du messianisme confessionnel Malgré les volontés montrées, les protestants ne sont pas convaincus. De même, les massacres et les pressions de la Ligue font revirer un bon nombre de dirigeants selon les sources). [...]
[...] Le massacre organisé des chefs aurait dégénéré en massacre général sous l'inspiration des croisés et par peur d'une invasion huguenote (tuer avant d'être tué Henri III est malmené dans l'opinion et son éviction lors de la Journée des Barricades n'arrange rien. En revanche, les Guise prennent de plus en plus de poids. On décide alors de piéger Henri de Guise le Balafré assassiné le 23 Décembre 1588 par la garde personnelle du roi. Son frère subit le même sort le lendemain. [...]
[...] Les victimes deviennent des martyrs et on veut fait rompre la France avec les papistes. Dés 1530, on assiste à un accroissement d'iconoclasme (qui devient un élément de conquête et de pillage d'églises. Dans certains lieux les prêtres sont tués mais ailleurs on canalise la violence et on met les biens en vente pour financer les huguenots. L'appel catholique à la croisade Diabolisation des protestants que l'on nomme huguenots par le clergé catholique. Il tente de convaincre la population via les sermons et les prêches de la proche fin du monde. [...]
[...] Charles IX essaie en vain de les contrôler en s'en nommant chef en 1565. Celles-ci avec leurs ramifications développées maintiennent un climat d'insécurité chez les protestants. Face à cela les protestants répliquent mais cette réplique est vue comme une atteinte au roi Edit de St Maur qui interdit le culte protestant en 1572 Politique catholique et de soutien des ligues. Formation d'une ligue à Péronne dirigée par Henri III et soutenue par Guise. De nombreux grands nobles s'y associent et demandent l'interdiction du culte protestant et la nomination de Charles de Bourbon comme héritier à la place de Henri de Navarre. [...]
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