France de 1715 à 1789, régence de Philippe d'Orléans, polysynodie, Louis XV, abbé Dubois, John Law, contrôleur général des finances, ministère de Fleury, Machault d'Arnouville, finances royales, ministère Choiseul, triumvirat, Louis XVI, Turgot, Necker, Calonne, Loménie de Brienne
Durant la régence de Philippe d'Orléans (1715-1723), il y a une tentative de gouvernement par des conseils où domine la noblesse (polysynodie) ; un système de Law fondé sur la circulation de papier-monnaie pour réduire la dette ; un retour aux pratiques antérieures dès 1720. Les Premiers ministres furent le duc de Bourbon (1723-1726) et Fleury (1726-1743) qui ont fait preuve de rigueur financière, accompagnée d'une pression fiscale accrue et une orthodoxie religieuse. Il y a aussi une reprise de la lutte contre les protestants et les jansénistes. Le "gouvernement personnel" de Louis XV (1743-1757) voit naître une influence de l'entourage du roi, une grande autonomie des ministres et une expulsion des jésuites.
[...] Calonne (1734-1802) propose une série de réformes radicales. Mais, en 1787, une assemblée de notables rassemblant des représentants des différents groupes de privilégiés obtient le renvoi de Calonne. C'est l'archevêque de Toulouse, Loménie de Brienne (1727-1794), nommé « principal ministre » qui succède à Calonne. Les tensions augmentent et, le 5 juillet 1788, un édit royal convoque les états généraux, qui n'avaient pas été réunis depuis 1614. La Révolution est sur les rails. [...]
[...] Necker Pour remplacer Turgot, Louis XVI fait appel à Jacques Necker (1732-1804). Necker est un banquier genevois qui a bâti une énorme fortune à Paris et qui est devenu créancier du Trésor royal. Appelé à la tête des finances royales en 1776, il devient directeur général des finances le 29 juin 1777 et non pas contrôleur, car Necker est protestant et un protestant ne peut devenir contrôleur général des finances Hostile à toute augmentation des impôts, Necker a massivement recours à l'emprunt. [...]
[...] Il y a aussi une reprise de la lutte contre les protestants et les jansénistes. Le « gouvernement personnel » de Louis XV (1743-1757) voit une influence de l'entourage du roi, une grande autonomie des ministres et une expulsion des jésuites. Choiseul (1757-1770) lutte contre les parlements. Durant le Triumvirat, (1770-1774), trois hommes dominent : l'abbé Terray, contrôleur général des finances, le duc d'Aiguillon, aux affaires étrangères, et le chancelier Maupeou, qui tente de réformer la justice. Dans le règne de Louis XVI (1774-1789) a lieu l'abolition de la réforme Maupeou ; une tentative avortée de modernisation par Turgot (1774-1776) ; une montée constante de la dette. [...]
[...] Cependant, Dubois meurt bientôt et c'est le duc d'Orléans, l'ancien Régent, qui lui succède brièvement avant de mourir à son tour, le 2 décembre 1723. Le ministère de Fleury (1726-1743) Pour remplacer Dubois et l'ex-régent Philippe d'Orléans, Louis XV fait appel au cardinal Fleury. Né en 1653, ancien précepteur de Louis XV, Fleury est un homme du siècle de Louis XIV. Deux contrôleurs généraux se succèdent à la tête des finances : Le Peletier des Forts (1726-1730) et Orry (1730- 1745). La monnaie est enfin stabilisée et l'équilibre budgétaire brièvement retrouvé en 1738. C'est une période de relative prospérité pour le royaume de France. [...]
[...] Un de ses premiers gestes est de ramener la cour à Paris. Il met en place un gouvernement fonctionnant grâce à un système de conseils dominés par la haute noblesse, système gouvernemental baptisé la « polysynodie ». Une nouvelle politique Dès le début de la Régence, le Parlement de Paris retrouve le rôle politique qu'il avait perdu sous Louis XIV après la Fronde. Mais le principal problème auquel se trouvent confrontés tous les gouvernements français de 1715 à la Révolution, est celui des finances, de plus en plus catastrophiques. [...]
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