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Les fondements du pouvoir royal en France reposent sur un héritage de principes solidement établis depuis l'époque médiévale. Le roi détient une autorité qui se fonde sur plusieurs piliers essentiels.
Tout d'abord, le roi est considéré comme "empereur en son royaume", ce qui signifie qu'il exerce une souveraineté incontestable au sein de ses frontières. Il est également le "suzerain des suzerains", occupant le sommet de la hiérarchie féodale, et cette maxime est régulièrement rappelée à la noblesse pour souligner son devoir d'obéissance envers le souverain.
Le roi assume les fonctions de protecteur des coutumes du royaume, incarne les figures du roi guerrier et du roi-justicier. Toutes les sentences rendues par les tribunaux sont faites au nom du roi, et il possède le pouvoir de rendre lui-même des jugements.
[...] Ces nominations sont effectuées par des lettres patentes émanant du roi. Les ministres, bien que n'étant pas rémunérés, occupent une position de dignité et d'honneur, étant une marque de la faveur royale. Les autres membres du conseil obtiennent leur position en vertu d'un office, ce qui signifie qu'ils sont rémunérés pour leur service. Parmi eux, on trouve les chanceliers, les secrétaires d'État, le contrôleur général des finances et les maîtres des requêtes. Certains d'entre eux ont la possibilité de devenir conseiller d'État, ce qui représente une promotion importante au sein de l'administration royale. [...]
[...] Acteurs et terrains de l'ordre monarchique Fondements de l'ordre monarchique La construction de l'administration royale en France s'est déroulée progressivement, visant à étendre l'autorité du roi sur l'ensemble du territoire. Les officiers jouent un rôle essentiel dans cette administration, et leur nombre a considérablement augmenté au fil du temps. En 1573, on compte environ officiers, alors qu'en 1665, leur nombre a plus que doublé pour atteindre Le conseil du roi, également connu sous le nom de Curia regis, est un organe central de l'administration royale. [...]
[...] Malgré ces problèmes, les intendants ont joué un rôle clé dans la centralisation du pouvoir royal en France. Leur présence a permis au roi de mieux contrôler les provinces, de renforcer l'autorité de l'État central et de développer une administration plus efficace et uniforme sur l'ensemble du territoire français - LA CARRIÈRE D'UN INTENDANT Entre 1661 et 1715, le royaume de France est divisé en 32 généralités, chacune étant placée sous l'autorité d'un intendant. Au total, on compte environ 150 intendants en fonction. [...]
[...] Il est également le "suzerain des suzerains", occupant le sommet de la hiérarchie féodale, et cette maxime est régulièrement rappelée à la noblesse pour souligner son devoir d'obéissance envers le souverain. Le roi assume les fonctions de protecteur des coutumes du royaume, incarne les figures du roi guerrier et du roi-justicier. Toutes les sentences rendues par les tribunaux sont faites au nom du roi, et il possède le pouvoir de rendre lui-même des jugements. Le roi est également considéré comme "très-chrétien" et n'a de compte à rendre qu'à Dieu. Dans l'optique de la monarchie, le bien commun est l'objectif principal à atteindre. [...]
[...] Il a le droit de frapper monnaie, ce qui lui donne le contrôle sur la monnaie du royaume. Il peut lever des subsides, c'est-à-dire des impôts, pour financer les activités de l'État. Ces droits régaliens confèrent au roi un pouvoir centralisé et étendu, lui permettant de gouverner de manière autonome et de façonner le destin de la nation. Cependant, ce pouvoir est encadré par la responsabilité envers le peuple et l'obligation de promouvoir le bien commun, ce qui distingue la monarchie française d'un régime tyrannique. [...]
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