agriculture, France, société française, zone rurale, plantation, céréaliculture, XVIIIe siècle
Environ 80% de la population en France habite dans des zones rurales et se consacre principalement aux activités agricoles.
L'historiographie a longtemps dépeint les régions rurales comme statiques, et il est indéniable qu'il y a des éléments constants (notamment la prévalence de la culture céréalière). Ces constantes sont en grande partie influencées par les cycles saisonniers des travaux agricoles, rythmés par des dates qui coïncident souvent avec des célébrations religieuses : la fête de la Saint-Michel (29 septembre) ou la Saint-Martin (11 novembre) signalent généralement le début des contrats de location agricole ainsi que la fin des travaux majeurs dans les champs, marquant le début de la période hivernale, où les activités agricoles sont moins nombreuses et moins fréquentes. Les pratiques agricoles et les équipements évoluent relativement peu.
[...] L'agriculture française se montre principalement capable de nourrir une population croissante tout en évitant les crises majeures de subsistance. Pour approfondir la question : Annie ANTOINE, Jean-Michel BOEHLER, Franics BRUMONT, L'agriculture en Europe occidentale à l'époque moderne, Paris, Belin Benoît GARNOT, Les campagnes en France aux XVIe , XVIIe et XVIIIe siècles, Paris/Gap, Ophrys Marcel LACHIVER, Dictionnaire du monde rural. Les mots du passé, Paris, Fayard Jean-Marc MORICEAU, L'Élevage sous l'Ancien Régime (XVIe -XVIIIe siècles), Paris, SEDES Jean-Marc MORICEAU, Terres mouvantes. [...]
[...] L'orge et l'avoine sont largement utilisées pour nourrir les animaux. Le bétail se nourrit également des terres en jachère, contribuant ainsi à enrichir le sol et à fournir une force de travail importante, particulièrement pour le gros bétail. B. Élevage et ses Contributions L'élevage occupe une place considérable dans le système de l'agriculture traditionnelle. • Force motrice : Les bœufs et les chevaux tirent les charrues pour les labours (remplacés par des mulets sur les terres légères et sèches), cf. [...]
[...] Les habitations sont rassemblées en villages, entourés par les terres agricoles. L'absence de délimitations entre les parcelles implique une coordination collective au sein de la communauté villageoise. Les parcelles contiguës partageant un même territoire sont affectées à une seule culture (comme celle du blé, par exemple) ou laissées en friche (utilisées pour le pâturage de bétail). B. Le Bocage de l'Ouest de la France Ce style de paysage se compose de champs délimités par des haies vives (arbres et buissons) qui encadrent parfois des sentiers encaissés. [...]
[...] Cependant, elle obéit à quelques principes généraux communs. A. Principes Généraux La jachère, une période durant laquelle aucune culture n'est en place (mais pendant laquelle la terre est travaillée, notamment à travers des labours). La rotation des cultures après avoir divisé les terres cultivables en sections appelées "soles" (un terme féminin désignant la surface réservée à une seule culture). Cette division est désignée comme un "assolement". Dans ce système, les cultures alternent sur les soles tous les deux à trois ans, parfois davantage. [...]
[...] Les haies permettent à chaque exploitant de choisir les cultures pour ses parcelles. En effet, il est possible de laisser paître des animaux sans que ces derniers ne risquent d'endommager les cultures voisines. Cette configuration paysagère a tendance à se répandre au cours de la période moderne dans l'ouest du pays, notamment en Bretagne, en Normandie, dans le Perche et le Poitou. C. Illustrations de la Variété des Paysages Des jardins à proximité des habitations sont observés un peu partout. [...]
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