La conquête arabe du VIIIème siècle puis la Reconquista du XVème siècle ont provoqué un morcellement de la péninsule en Royaume très différents. Le mariage entre deux souverains, entre Isabelle de Castille et François d'Aragon, scelle une union entre les deux puissants royaumes (1519-1959: le siècle d'or).
C'est l'époque de la conquête des Amériques, des grands savants et écrivains comme Velaskez ou Cervantès, c'est une Espagne forte et puissante en Europe.
Le début de la reconquête est fortement lié religieusement, le pape leur donne le titre de Roi très catholique, et donc les premiers défenseurs de la religion.
Mais jusqu'où doit aller l'unité du pays par la foi?
[...] C'est dans ce creuset que va se construire le mythe de la pureté du sang (limpieza de sangre). Grosso modo on ne peut pas être chrétien si un de nos parents ou proches n'est pas chrétien, le sang prime sur la foi et la pratique. Les premières enquêtes commencent en 1449 à Tolède. C'est à partir de cette date que se mette en place les statuts de puretés dictés par les membres religieux. On ne peut pas accéder aux administrations, à l'armée si l'enquête de pureté du sang révèle un membre non chrétien dans l'entourage. [...]
[...] Mais l'intransigeance locale fera le reste mettra fin à cette liberté en voulant les convertir de force. La raison est avant tout politique, car durant tous les rois, l'unité politique ne peut se faire que autour de l'unité de la foi catholique. C'est donc au nom de cette unité politique que la religion se fait le bras droit du politique, est marque une volonté d'organiser la politique avec une symbolique par la foi et qui tombe dans des extrémismes forcenés. [...]
[...] La formule est donc plus que une bonne loi, il faut un bon roi». Il existe donc une distinction entre le roi et le royaume. (reprise sur la conception du royaume comme en France). La nuance est la source de son pouvoir qui est avant tout religieuse, donc les théologiens contestent cette conception en argumentant tout pouvoir vient de Dieu par le peuple» révolte des communeros (ville de Castille), qui refusent d'adhérer aux politiques militaires de Charles Quint en prusse, et ils refusent car pour pouvoir faire la guerre il faut avoir le consentement de son peuple, bien que écraser, cette révolte montre la naissance de ces idéaux dans l'espagne du siècle d'or. [...]
[...] Le débat se fait sur les pouvoirs du roi et montre deux conceptions de l'Etat. L'État est une communauté parfaite qui repose sur un accord avec le roi et ses sujets, et elles peut (surtout doit) se donner des lois pour s'autoadministrer. Mieux vaut un bonne loi, que un bon roi. La deuxième conception est diamétralement opposé, pour que l'Etat puisse fonctionner il faut que le pouvoir du roi soit sans limite. Les lois ne sont que des éléments contraignants et donc dangereux. [...]
[...] Il met en exergue une invention importante, la création d'un droit international public. Il part d'un principe il existe une communauté du genre humain, qui se fonde sur l'amitié (connerie seul la violence fonde nos rapports!). Pour lui il récusse l'idée d'un état mondial, car il existe des communautés d'hommes et surtout une communauté d'État et il pose la base d'un principe essentiel, le concept de la souveraineté. Mais si ils sont souverains chez eux , ils doivent fixer des règles entre eux, et qui se superposent aux règles locales. [...]
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