Découvertes, Nouveau Monde, XVe, XVIe, Atlantique, portugais, espagnols, océan indien, pacifique, épices, ottomans
Il y a une certaine circulation du savoir, notamment géographique bien avant Colomb. On trouve les traces de cartes arabes du XIIe siècle qui, à travers les échanges commerciaux, ont pu migrer en Chine ou en Afrique. C'est un dépaysement quand on a l'habitude de partir de la pensée immuable que l'Europe est le centre du Monde et de ses découvertes.
L'histoire européenne est dans une perspective globale. On se demande encore de nos jours, ce qu'est l'Europe et l'Occident. L'Europe n'est pas un continent géographiquement limité, mais une ile euro-asiatique. Baudelaire en parlait même comme d'une « appendice du continent. »
Christophe Colomb n'a pas découvert l'Amérique. Mais tout est lié à une grande tradition d'échange dans l'espace mondiale. Ce sont les sinologues spécialistes de l'Asie qui ont reconstruit, grâce aux apports de l'archéologie, ont pu retracer de longues étendues de commerces dont on retrouve des traces au Haut Moyen-Age. En termes de cartographie, de boussole et de navigation navale, les chinois avaient une expérience bien supérieure aux européens. Ils vont d'ailleurs débarquer dans un monde riche et sophistiqué. Le 15e entame une politique offensive, sous la dynastie Ming, on voit la construction d'une grande armée de bateaux et plus de 20 000 hommes pour les explorations, menée par Zheng He. En 1433, la flotte doit faire demi-tour, la Chine entamant alors une période d'isolement. C'est une véritable flotte en terme de volume, de navires et de sophistication bien en avance pour son époque et aurait pu découvrir l'Amérique.
[...] On voulait récupérer du butin, puis des tribus : on demande des droits de douanes, et on récupère des biens précieux. Les portugais vendent la protection contre leur propre violence, ainsi que des licences de circulation. L'Estado da India, l'Inde portugaise ou l'Etat portugias de l'Inde, est l'ensemble des colonies portugaises en Inde. Selon les rapports de force, les modalités de l'installation portugaise vont changer. On relève cependant les droits de douanes au nom du roi. En Asie, on donne également la protection qui n'était pas nécessaire avant leur arrivée. [...]
[...] On se demande encore de nos jours, ce qu'est l'Europe et l'Occident. L'Europe n'est pas un continent géographiquement limité, mais une ile euro-asiatique. Baudelaire en parlait même comme d'une « appendice du continent. » Pierre Chaunu et son « le désenclavement du monde et des civilisations » peut être montré par l'expansion du commerce européen. En effet, en 1775, on arrive à une communication globale du monde. Christophe Colomb n'a pas découvert l'Amérique. Mais tout est lié à une grande tradition d'échange dans l'espace mondiale. [...]
[...] Les espagnols vont suivre l'exploration de l'Asie depuis la Nouvelle Espagne en Amérique. On collecte également des infos sur le Japon et la Chine, en passant par la zone portugaise. Avec la fondation de Manille 1576, siège du gouvernement espagnol, devient la plaque tournante avec la Chine. Dans les années 1530, les espagnols vont commencer à vendre des licences, protection et jouissance de la circulation pour les routes les plus profitables pour les marchands, le Japon. C'est une logistique importante, qui s'étend de 18 à 36 mois. [...]
[...] Se joue alors des négociations d'une trêve, en 1580, avec les espagnols. Son action est visible dans les espaces asiatiques. Les musulmans de l'Asie du sud-est vont répondre à la demande du Sumatra qui réclame des hommes et des aides techniques pour la construction de canon contre les portugais. Il a le projet de faire construire des bâtiments et le Canal de Suez qui aurait permis aux pèlerins de la Mecque d'accéder à leur terre. Le grand vizir multiplie les contacts pour étendre la reconnaissance des autres musulmans pour défendre les lieux saints : cette reconnaissance est montrée lors des prières. [...]
[...] La lutte pour les iles et les premiers partages La lutte pour les îles concerne la richesse de ces îles même, depuis les génois. Il y a une concurrence féroce entre castillans et portugais pour ces îles, ils font d'ailleurs appellent au pape pour arbitrer, ce qui donne lieu à un certain nombre de traités, acceptés par les deux parties et où le pape accordera un droit de conquête et de mission dans ces terres. Le partage du monde se fait par le traité d'Alcaçovas. [...]
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