république, révolution française, démocratie, bourgeoisie, convention
quelle république les députés de la Convention instituent-t-il alors que la guerre menace la révolution à l'intérieur et à l'extérieur ?
[...] L'expérience républicaine se solde donc par un échec faute d'avoir réussi à trouver la bonne formule constitutionnelle. Conclusion Les dix années de la révolution française (1789-1799) ont vu ainsi trois périodes politiques se succéder. Elles peuvent être envisagées comme une phase d'expérimentation de la démocratie dans un contexte très difficile après deux siècles d'absolutisme royal. Elles n'atteignent pas les idéaux des révolutionnaires et se terminent dès le début de l'ère napoléonienne. Mais elles ont jeté les fondements de la future démocratie républicaine française. [...]
[...] Les thermidoriens (les membres de la convention qui éliminent Robespierre et ses partisans) mettent fin à la terreur. C'est le retour à la liberté économique et au dépens de l'égalité : le maximum des prix et les réquisitions sont abolit, on supprime les tribunaux révolutionnaires, les prisonniers sont libérés. Avant de se séparer, le 26 octobre 1795, les députés de la convention ont rédigé la constitution de l'an III qui institue le Directoire. Cette constitution rétablit le suffrage censitaire, confie le pouvoir législatif à deux assemblées (le conseil des cinq cents et le conseil des anciens) et le pouvoir exécutif est confié à cinq directeurs. [...]
[...] Elle fera voter une constitution démocratique (constitution de l'an le 24 juin 1793) jamais appliquée, et devant les périls intérieurs (Vendée et fédéralistes) et extérieurs, suivra une politique de terreur dès septembre 1793 : on vote la loi des suspects, le tribunal révolutionnaire juge sans appel, la répression est menée en Vendée et ailleurs La situation militaire s'améliore, mais pas la situation économique ce qui amène la lutte entre les révolutionnaires : Robespierre fait guillotiner les partisans d'Hébert en mars 1794, et ceux de Danton en avril. Suite à cela, il lance la grande terreur (1376 victimes en deux mois). Cela amène les députés de la plaine, qui avaient soutenu Robespierre par peur, à le renverser et à le faire guillotiner le 9 thermidor an II (le 27 juillet 1794). II-Une république bourgeoise (1794-1799) L'élimination de Robespierre donne le pouvoir aux modérés (Barras, Sieyès, Tallien) qui veulent instituer une république des propriétaires. [...]
[...] I-La république démocratique (1792-1794) Le 21 septembre 1792, la convention abolit la royauté. C'est le début de la première république. A l'assemblée, il y a à droite les girondins, à gauche, les montagnards et au centre, la plaine. Dans cette assemblée, deux groups s'opposent sur la politique à mener : -à droite, les girondins (modérés) attachés aux principes libéraux et qui rejettent les revendications des sans-culottes (c'est le cas de Brissot par exemple) ; -à gauche, les montagnards (radicaux) soutenus par les sans-culottes, dirigés par Danton, Robespierre et Marat. [...]
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