Exacerbation, nationalisme, 1939, Etats-nation, grandeur nationale, idéologie nationaliste
Les logiques nationales, la défense de l'intérêt national (favoriser la grandeur nationale par rapport aux autres), et donc l'idéologie nationaliste prend une grande importance. La Première Guerre mondiale a abouti à un paradoxe : on considère que le nationalisme doit être favorisé pour la création d'Etats-nation mais en même temps, on considère que le nationalisme a favorisé la guerre. Il faut donc trouver un antidote à ce nationalisme : la démocratisation. Mais cette démocratisation va être un échec : elle provoque, au contraire, une montée des idéologies nationalistes et au retour des compétitions entre Etats en Europe.
[...] Cela empêche de prendre des mesures fortes et des politiques sur le long terme. - Les partis sont accusés de ne servir que leurs intérêts (corruption) Différentes mesures sont prises dans les démocraties pour renforcer l'exécutif : en Allemagne, on attribue de plus en plus de pouvoir au président ; en France, utilisation de décret-loi (possibilité pour un gouvernement de faire passer une loi sans la faire discuter par le parlement). Mais les régimes autoritaires apparaissent plus forts, car débarrassés des partis et des discussions parlementaires. [...]
[...] L'Europe apparait donc autoritaire dans les années 30. Cela s'explique par le choc de la guerre, la difficulté à retrouver une stabilité politique interne et le doute général sur les bienfaits de la démocratie. Les démocraties ont en effet de nombreuses faiblesses durant ces années-là : - instabilité politique, car les gouvernements ne durent pas longtemps (le système proportionnel aboutit à un manque de domination d'un parti, et donc à la nécessité de coalitions fragiles) : en France, une trentaine de gouvernements en 20 ans. [...]
[...] On compte sur l'économie, l'idée est de refaire de l'Allemagne un État incontournable en Europe. En 1922, la conférence de Rapallo aboutit à un accord militaire entre les Soviétiques et les Allemands les Soviétiques proposent de tester des armes chez eux). La conférence de Gênes en 1922 marque l'idée de réintégrer l'Allemagne comme puissance normale, de reconstituer un concert européen et de placer les Britanniques en position d'arbitre. La France est obligée de renoncer à ses ambitions. En effet, lors de la crise de 1922 - 1923, les Allemands disent qu'ils ne peuvent plus payer les réparations, la France occupe alors la région de la Ruhr en 1923 pour se payer directement, ce qui provoque une crise économique majeure, oblige la France à se retirer et d'accepter un nouvel échelonnement des réparations. [...]
[...] Clémenceau veut empêcher tout relèvement de la puissance allemande : il veut même récupérer la Sarre et occuper la rive gauche du Rhin. Il est obsédé par la menace de la revanche allemande (même système qu'en 1870 avec les Allemands qui craignaient la revanche française), et pense qu'il faut encadrer l'Allemagne, d'où l'alliance avec les États- Unis et les États européens. Il veut également obtenir la garantie anglo-saxonne en cas de guerre contre l'Allemagne, alliance automatique), et imposer une domination industrielle française en prenant du charbon allemand. Le but est de faire de la France, l'économie centrale. [...]
[...] Rôle de la révolution russe : les bolchéviques favorisent cette idée nationale. Rôle majeur des alliées : à partir de 1917, soutiennent les différents nationalismes et Wilson avait introduit l'idée du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. Visée géopolitique : il y a deux grands adversaires dont il s'agit de limiter l'influence (l'Allemagne, et la Russie bolchévique), il y a donc création d'un espace intermédiaire de petits Etats, cordon sanitaire (encerclement de l'Allemagne et barrière contre l'influence communiste). Mais on refuse aux Autrichiens d'aller avec les Allemands + pas de respect des nationalités dans les différents pays. [...]
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