Concert Européen, Royaume de Prusse, Prusse, modernisation germanique, Rhénanie, Empire d'Autriche, paix de Tilsit, Napoléon Bonaparte, Printemps des peuples, union douanière, Zollverein, Guerre de Crimée, Russie, Otto Von Bismarck
La Prusse incarne l'Allemagne autoritaire au début du XIXe siècle. C'est un Royaume qui hérite du despotisme éclairé, qui reposait sur les pouvoirs étendus accordés au monarque. Monarque qui pouvait être attiré par les Lumières et le terme de la modernisation de l'État. La Prusse ne compte alors pas de Parlement, mais possède en revanche une administration puissante qui va s'atteler aux grandes réformes de l'État entre 1807 et 1812.
[...] L'Autriche et la Russie sont donc relativement plus isolés au sein du Concert Européen. Après la première guerre d'indépendance (1858 - 1859), l'Empire d'Autriche qui a perdu face au Piémont et doit lui céder la Lombardi est très affaibli. Enfin, en 1863, la partie russe de la Pologne se soulève de nouveau (soulèvement polonais de 1863). Bismarck choisit de soutenir la Russie et se place dans la perspective de la Sainte Alliance, mais cela équivaut lui vaut la reconnaissance russe et lors de l'unification allemande, la Russie choisira une position plutôt neutre. [...]
[...] L'action de Napoléon III en faveur du mouvement des nationalités a été un facteur de modification du Concert Européen que certains Etats ont su utiliser à leur profit. Deuxième condition favorable : La poursuite de la modernisation autoritaire du Royaume, à travers notamment la réforme de l'Armée. Cette réforme est portée par le Roi Guillaume Ier de Prusse qui monte sur le trône en 1861 (à l'orée de la décennie qui va voir l'unification allemande). La réforme voulue par le Roi prévoyait d'augmenter les effectifs militaires de à hommes. [...]
[...] Bismarck met en œuvre la réforme de l'armée et il envoie un message politique clair : Il veut un Etat fort qui rassemble le peuple autour de la couronne. Pour cimenter la cohésion du peuple prussien, il veut lui offrir un idéal national, et faire en sorte que la politique étrangère d'unification de l'Allemagne renforce la position du Roi de Prusse. C'est donc Otto Von Bismarck qui va être l'artisan de l'unification allemande. Otto Von Bismarck, artisan de l'unification allemande Otto Von Bismarck est né en 1815. Il est issu de l'aristocratie foncière prussienne (grands aristocrates qui possèdent de grands domaines agricoles, les « junkers »). [...]
[...] Monarque qui pouvait être attiré par les Lumières et le terme de la modernisation de l'Etat. La Prusse ne compte alors pas de Parlement mais possède en revanche une administration puissante qui va s'atteler aux grandes réformes de l'Etat entre 1807 et 1812. Après la défaite du Royaume face à Napoléon Ier et après la paix de Tilsit, le Royaume veut se moderniser pour se mettre en situation de résistance face à Napoléon Ier. De grandes réformes administratives sont menées, les corporations et le servage sont abolis. L'éducation est développée, ainsi que l'armée. [...]
[...] La victoire allemande fut très rapide, et la guerre devint rapidement franco-allemande (puisque tous les Etats allemands y compris ceux du Sud mobilisèrent leurs troupes et les placèrent sous commandement prussien). Le 2 septembre 1870, la France est durement défaite lors de la bataille de Sedan, et le 4 septembre 1870 la Troisième République est proclamée. Elle continue la guerre dans un premier temps mais devra finir par s'incliner. Bismarck n'attend pas la défaite définitive de la France, qui capitule le 28 janvier 1871, pour proclamer l'Empire Allemand. Cette proclamation a lieu le 18 janvier 1871 dans la galerie des glaces du château de Versailles. [...]
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