Europe, XVIIIe siècle, Bourbons, Printemps des peuples, Victor-Emmanuel Ier, conservatisme, Romantisme, Louis de Bonald, Confédération Germanique, Prusse, Autriche, Russie, Pays-Bas, Pape, Rome pontificale, Ordre de Vienne, concert européen
La Restauration est une période qui s'ouvre en France en 1814 avec le retour des Bourbons sur le trône. Cela s'ouvre en Europe à partir du moment où le Congrès de Vienne est terminé, où ses clauses sont enregistrées et où l'Acte Final a reconstruit le système international (1815).
Elle s'arrêtera en 1823, ou en 1848 avec le Printemps des Peuples. On note 1823 qui correspond à l'intervention française en Espagne pour rétablir l'ordre et le Roi d'Espagne dans ses droits absolus. Cette intervention a lieu sur le mandat des autres puissances. C'est la fin de la répression des révolutions libérales qui ont déferlé sur l'Europe en 1820 - 1821.
[...] C'est une période de poussée des révolutions libérales. En Espagne notamment, le Roi ne réussit pas à reprendre le contrôle de son Royaume. La France, elle, récupère son pouvoir dans son Royaume et est de nouveau vue comme un Etat Puissant. Le maintien du Statu Quo « L'Europe auro toujours pour but la conservation de l'indépendant et des droits de chaque Etat, tels qu'ils sont reconnus et définis par les traités existants » (proclamation de Laybach mai 1821). L'Angleterre fait également savoir qu'il est dans son intérêt que les autres puissances européennes soient des Monarchies constitutionnelles. [...]
[...] L'Europe de la Restauration (1815 - 1823) La Restauration est une période qui s'ouvre en France en 1814 avec le retour des Bourbons sur le trône. Cela s'ouvre en Europe à partir du moment où le Congrès de Vienne est terminé, où ses closes sont enregistrées et où l'Acte Final a reconstruit le système international (1815). Elle s'arrêtera en 1823, ou en 1848 avec le Printemps des Peuples. On note 1823 qui correspond à l'intervention française en Espagne pour rétablir l'ordre et le Roi d'Espagne dans ses droits absolus. [...]
[...] La conception de l'Etat est autoritaire et différente des anciennes Monarchies (reposées plus sur les corps intermédiaires et qui étaient moins verticales). Les Monarchies sont conservatrices mais modernisées et vont affronter la cause nationale. Dans le Royaume de Prusse, il y a un épisode célèbre : Le Discours à la Nation allemande du philosophe Fichte (1807 - 1808). Il publie un texte lorsque la Prusse est vaincue par Napoléon et réfléchit aux causes de cette défaite. Il identifie ces causes dans une arriération du Royaume qui aurait maintenu les droits féodaux. [...]
[...] Cette Restauration est très conservatrice mais portée par des réflexions qui appellent à un renouveau et une modernisation de la Monarchie (réflexions de Joseph de Maistre). Restauration : une transition conservatrice ? Cela fonctionne comme un oxymore qui permet de caractériser la Restauration car elle n'a pas été un brutal retour en arrière mais a intégré des acquis de la période révolutionnaire et napoléonienne. Elle a pourtant eu une nette dimension conservatrice. Il s'agissait de renforcer les Monarchies européennes par la répression si besoin, et de les moderniser. Une transition en douceur ? [...]
[...] Il gagne ainsi le surnom de « Roi des marmottes » (comme s'il avait dormi). Cas de figure intéressant de Filippo Asinari di San Marzano (Saint-Marsan), piémontais, issu d'une riche famille aristocrate, qui fait des études de droit et en 1798 devient gouverneur de Turin qu'il livre aux français. Il se met ensuite au service de Napoléon surtout lorsque le Piémont est annexé en 1802. Il devient ambassadeur à Berlin, devient Comte de l'Empire puis sénateur. Il est alors appelé au Congrès comme ambassadeur du Roi de Piémont-Sardaigne : Il n'y a donc pas d'épuration de ceux qui avaient pu servir Bonaparte. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture