Europe des nationalismes, guerre de Crimée, nationalisme, royaume d'Italie, empire d'Allemagne, système bismarckien
Avec la guerre de Crimée, le concert des puissances a cessé de fonctionner, les rivalités et les tensions entre Etats européens se renforcent. D'un autre coté, les sentiments nationalistes se confirment en Europe. L'unification de l'Italie, et de l'Allemagne, 10 ans plus tard modifient toute la carte européenne et 2 puissances émergent. Passant par des guerres meurtrières, ces deux processus semblent faire entrer l'Europe dans l'ère dangereuse du nationalisme.
[...] C'est une double monarchie. La partie autrichienne ne compte plus les territoires italiens, la Vénétie. Elle conserve la Tyrol, la Dalmatie. La partie hongroise conserve la Croatie (Budapest comme capitale). Les ukrainiens, les slovènes obtiennent de plus en plus d'autonomie dès 1867. Ils peuvent conserver leur langue, mais aussi l'allemand. Dans la partie hongroise, les hongrois oppriment les peuples minoritaires : les roumains, les slovaques, et les croates. On veut magyariser, imposer le hongrois aux autre peuples de l'empire, avec une certaine oppression de l'empire. [...]
[...] Son entente avec la France est affaiblie par les rivalités coloniales des deux nations (en Afrique surtout). Pendant 20 ans, ce système aspire la paix sur le continent européen Toutefois, il faut souligner la fragilité de l'entente de l'Allemagne et de l'Autriche Hongrie d'un coté réconcilié et la Russie de l'autre, qui cherche à étendre son influence sur les Balkans. Au congrès de Berlin, Bismarck soutient l'Autriche Hongrie contre la France. En 1882, la Russie ne participe pas à la triple alliance entre, l'Allemagne, l'Autriche Hongrie et l'Italie (Triplice) Ce traité (fait secrètement) montre un rapprochement étonnant entre l‘Italie et l'Autriche Hongrie (malgré les désaccords de frontière). [...]
[...] La priorité est le sort de la nation et passe avant les antagonismes sociaux. Ce sont généralement des courants de droite. Il pèse beaucoup sur la politique des états. Avant la 1e guerre mondiale, ces nationalismes se sont exprimés en dehors des continents européens. C'est la grande époque des impérialismes européens fondés sur une domination économique, technique, et financière pour dominer le monde entier. Il se traduit par le colonialisme. Ainsi, l'Afrique et l'Asie sont partagées entre les états européens. [...]
[...] Une bipolarisation de l'Europe Les années suivantes voient alors la France « rentrer dans le jeu » européen, en se rapprochant d'abord de la Russie. L'alliance franco-russe est scellée en 1894. Elle est économique et militaire, et plutôt surprenante au regard des régimes politiques. La France risque de se trouver engager dans un conflit avec les Balkans où ses intérêts sont quasi-inexistants. Mais l'accord a pour effet majeur de rompre son isolement et de rétablir l'équilibre européen en mettant fin à l'hégémonie que le système bismarckien avait assuré en Allemagne. [...]
[...] En réaction avec l'antisémitisme, les juifs développent un esprit nationaliste (sionisme). Dès 1897, se donne un drapeau (drapeau d'Israël), un programme (foyer de population juive en terre sainte : la Palestine). Ccl : Il existe dans l'Europe de la fin du 19e siècle, des liens et structures internationales, des solidarités (église catholique, l'international socialiste). Tout au long du siècle, des intellectuels, écrivains, juristes, ont voulu dépasser les différences nationales et ont prôné la paix et la coopération des États (congrès de Paris). [...]
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