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- En 1714, Georges Ier (1714-1727) devient roi sans enthousiasme. C'est un pur Allemand qui ne comprend pas un mot d'anglais. Entouré de favorites, saoul chaque soir, il meurt d'une indigestion de melon. Son fils George II (1727-1760) comprend l'anglais, mais ne le parle pas. L'un et l'autre pensent plus au Hanovre qu'à leur royaume.
- Logiquement, les rois auraient dû rechercher l'appui des tories, mais ceux-ci les détestent et certains sont toujours attachés aux Stuart déchus, c'est pourquoi les deux George s'appuient sur les whigs, partisans de la suprématie du parlement.
- George Ier et George II n'assistent pas aux délibérations de leurs conseils et laissent leurs ministres gouverner seuls. C'est ainsi que s'établit en Angleterre l'idée que le roi règne mais ne gouverne pas.
- De 1721 à 1742, un homme politique remarquable est au pouvoir en Angleterre, Robert Walpole, pacifiste, partisan d'une politique d'entente franco-anglaise et partisan de la politique économique du libre-échange => ce qui provoque le boom économique anglais du XVIIIème siècle et la première Révolution industrielle.
- Cependant, Walpole est critiqué par une coalition menée par William Pitt parce que la paix qu'il maintient avec la France profite surtout aux Français et aux Espagnols. Walpole tombe en 1742 = l'Angleterre connaît une crise profonde de scepticisme et d'immoralité. Vaincus à Fontenoy en 1745 par les Français, les Anglais doutent d'eux.
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- L'empereur domine politiquement et territorialement l'Europe centrale, mais sa puissance est extrêmement fragile car la monarchie des Habsbourg souffre d'un vice interne : l'absence d'unité territoriale. Ses territoires sont en effet dispersés des Flandres à la plaine russe, de l'Allemagne du Nord à la Sicile avec plusieurs Etats comme les Pays-Bas ou le Milanais enclavés dans d'autres.
- Aucune unité nationale : peuples de toutes les nationalités et de toutes les langues, français, flamands, italiens, allemands, tchèques, magyars, serbes, roumains, etc.
- Aucune unité politique : chacun des Etats qui composent l'Autriche conserve son organisation distincte et son parlement qui limite le pouvoir du souverain (...)
[...] - Quand il meurt en 1786, Frédéric II est le souverain le plus admiré d'Europe. L'exception anglaise - Georges III monte sur le trône en 1760. Très hostile au parlementarisme, il veut restaurer l'autorité royale. Grâce aux rivalités de factions qui divisent la classe politique anglaise, le roi parvient ainsi à être le maître absolu jusque vers 1770. - À partir de 1770, l'Angleterre traverse une crise politique majeure. Le nouveau Premier ministre, Lord North (1732-1793), laisse le roi prendre toutes les décisions importantes. Le Parlement perd de son importance. [...]
[...] Son attitude à l'égard de l'Église catholique, que l'on appelle le joséphisme est proche du gallicanisme : il cherche en effet à éloigner le clergé autrichien de Rome. La Russie après Pierre le Grand - Entre 1725 et 1762 se succèdent 6 tsars ou tsarines sans grande autorité sur une Russie livrée encore aux rivalités nobiliaires. - En 1762, arrive une nouvelle tsarine, Catherine II (1762-1796), d'origine allemande. Elle écarte du trône par un coup d'État son mari Pierre III, lequel meurt peu après. [...]
[...] - De 1721 à 1742, un homme politique remarquable est au pouvoir en Angleterre, Robert Walpole, pacifiste, partisan d'une politique d'entente franco-anglaise et partisan de la politique économique du libre-échange ce qui provoque le boom économique anglais du XVIIIème siècle et la première Révolution industrielle. - Cependant, Walpole est critiqué par une coalition menée par William Pitt parce que la paix qu'il maintient avec la France profite surtout aux Français et aux Espagnols. Walpole tombe en 1742 = l'Angleterre connaît une crise profonde de scepticisme et d'immoralité. Vaincus à Fontenoy en 1745 par les Français, les Anglais doutent d'eux. [...]
[...] Très cultivé, il fait venir Voltaire à Berlin avant de se brouiller avec lui. Frédéric II s'appuie sur la petite noblesse prussienne pour renforcer l'appareil d'État. Il lance de grandes réformes instruction primaire obligatoire, liberté religieuse et suppression de la torture et devient le modèle des despotes éclairés. Maître dans l'art de la guerre, Frédéric II dote la Prusse d'une armée qui étonne l'Europe entière. Les hommes sont en partie recrutés parmi la paysannerie, grâce à un système de service militaire, et entraînés à la guerre, même en temps de paix. [...]
[...] - Aucune unité nationale : peuples de toutes les nationalités et de toutes les langues, français, flamands, italiens, allemands, tchèques, magyars, serbes, roumains, etc. - Aucune unité politique : chacun des États qui composent l'Autriche conserve son organisation distincte et son parlement qui limite le pouvoir du souverain. - Les multiples États des Habsbourg n'ont en commun que la personne même du souverain : qu'une crise de succession vienne à s'ouvrir, que l'héritage soit disputé entre plusieurs prétendants et l'Autriche peut se disloquer et s'effondrer. [...]
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